Manifestons contre l’état d’urgence et la COP21
L’État profite de la situation de non-droit dans lequel nous sommes pour s’attaquer aux militants écologistes, anticapitalistes, altermondialistes. Tout est bon pour briser les éléments qui remettent en cause l’ordre capitaliste, c’est-à-dire l’ordre public.
L’ordre capitaliste impose son hégémonie culturelle par le bruit des bottes. Le trouble provoqué par les attentats terroristes et la loi sur l’état d’urgence criminalise le manifestant. Cette criminalisation pose les bases d’une société plus dangereuse où la contestation entraine des conséquences lourdes.
C’est pour cela qu’ils ont perquisitionné également un squat en appliquant l’assignation à résidence tout en déroulant en ce moment le tapis rouge aux amis de #Daesh au Bourget.
La répression s’abat contre les militants opposés à la fumisterie que représente la COP21. En effet, les perquisitions administratives et les assignations à résidence se multiplient. En ayant annoncé la volonté d’appliquer l’article 15 de la CEDH, l’État combat également la LDH et ses militants qui sont aujourd’hui caractérisés d’appartenir à l’ultragauche. Qu’est-ce que l’ultra-gauche ? Pas grand chose, puisqu’il faut souligner que LO et le NPA sont d’extrême gauche. Puis, il y a hors de toute sphère les électrons libres.
Quand on parle de l’ultra gauche, on fait des références à action directe (AD), de la Fraction Armée Rouge (RAF), des Brigades rouges (BR), etc. Il n’y a rien de tout cela chez les manifestants opposés à la COP21.
Dans l’imaginaire réactionnaire, il existe un mouvement d’ultra-gauche dans ce pays voulant renversé le pouvoir par la force le parlement et donc le gouvernement. La Théorie Blanquiste est très appréciée par la droite (PS, PRG) et l’extrême droite radicale (FN) ou non (UMP) pour caractériser les opposants au capitalisme.
On pourrait tenter d’essayer de s’intéresser à l’ultra-gauche (, mais la lecture politique est très faible à ce sujet. Les paroles représentent un peu la vision de Louis-Auguste : “Gouvernement, casernes, cathédrales; Qui sont pour nous autant d’absurdités; Dès aujourd’hui vivons le communisme, Ne nous groupons que par affinités”
L’état d’urgence voté de façon stalinienne a permis à la préfecture de Police de posséder le pouvoir exécutif et judiciaire. Le travailleur qui ne lit pas les lois dans les grandes lignes, ne possèdent très peu de connaissance sur le droit. Sur ce point précis, les forces de l’ordre en profitent et en abusent. Concernant l’organisation d’une manifestation en opposition à la #COP21, celui qui possède la connaissance du droit est devenu “un ennemi d’état”.
Par son travail personnel, il possède la capacité d’expliquer les rouages juridiques aux prolétaires. Ainsi, la préfecture de Police a décidé de purger quelques personnes de l’équipe juridique du mouvement opposé à la COP21. Cette dernière est super importante, elle organise en autre la manifestation avec les différents aspects juridiques, mais aussi prend en charge les victimes de la répression arbitraire d’état.
Joël Domenjoud figure parmi une vingtaine de personnes assignées à résidence, pour motif politique. Bernard Cazeneuve assume de considérer les écologistes comme des terroristes. Pourtant, c’est bien le ministre de l’Intérieur qu’il faut assigner à résidence, Place Beauvau, il est dangereux pour les libertés fondamentales.
Je ne vais pas parler de l’équipe médicale. Dans l’absolu, elle est nécessaire pour faire les premiers gestes. Les forces de l’ordre ne prennent jamais en charge les blessés et sont presque toujours coupables de “non-assistance à personne en danger”.
La police politique cherche à couper l’herbe sous les pieds des militants prônant l’écologie politique en opposition au capitalisme vert et des extracteurs de matières fossiles (dont l’Arabie Saoudite, le Qatar, etc). Une idée continue à vivre avec ou sans répression.