Bis et Répéta : la France en Deuil
Vendredi 13 novembre, trois explosions ont retenti au Stade de France. Des bombes artisanales ont explosé, transformant le terroriste en Kamikaze. Durant, le match France-Allemagne près de 80 000 personnes assistaient au match en la présence du président de la République.
La situation aurait pu être plus dramatique si un mouvement de foule avait eu lieu. Un hélicoptère a survolé le Stade de France vers 22h00. François Hollande est alors exfiltré par mesure de précaution. Le match continuera jusqu’à la 93ème minute.
Le Xème et le XIème arrondissement ont subi cinq attaques concernant des bars ou restaurants ainsi qu’une tuerie dans le Bataclan pendant le concert Eagle Of Death Metal (EODM). Les terroristes de Daesh ont choisi la salle de spectacle pour deux raisons : la religion présupposée des propriétaires et le fait qu’EODM a réalisé une tournée en Israël.
L’attaque de la salle de spectacle n’a rien avoir avec une prise d’otages. Les terroristes ne disposaient d’aucunes revendications si minables soient-elles. Il s’agissait de créer un huit-clos, sans échappatoire possible (même si dans les faits, une porte de secours a été ouverte). Ainsi, il s’agissait d’un massacre et d’une tuerie dans l’objectif de faire un maximum de morts comme ce fut le cas à l’Université de Garissa au Kenya. Près de 80 morts et des centaines de blessés sont à déplorer.

Très vite, les quartiers ont été fermés, les uns à la suite des autres, pour empêcher les terroristes de s’échapper, mais aussi protéger les personnes ainsi que des lignes entières plongeant une partie dans la capitale dans le Chaos et les sirènes. Le plan Blanc a été annoncé pour faire face à l’arrivée massive de près de 300 blessés dans les urgences parisiens afin de mobiliser un maximum de personnels soignant, de préparer les équipements, les salles d’opérations, les chambre, etc.
Les attentats ont été revendiqués par l’État Islamique. Le bilan est extrêmement lourd, un peu plus de 127 morts et 350 blessés, soit environ 500 victimes du terrorisme. Il s’agit de la vague la plus meurtrière, mais aussi la plus longue (elle a duré quasiment 2h00 de temps) depuis la Libération. L’obscurantisme est la cause de cette vague d’attentats, ni plus, ni moins.
François Hollande a pris la parole peu avant minuit peut avant le Conseil des Ministres extraordinaire.
Face à ces attentats qui ont secoué entièrement l’Île-de-France, une réunion en urgence du Conseil des ministres s’est faite pour prendre des mesures radicales pour faire face à la situation. Le Président de la République et le Premier ministre ont appliqué Décret n°2015-1475 du 14 novembre 2015 portant application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955, c’est-à-dire que l’État d’Urgence est mis en place dans l’ensemble de la métropole. L’État d’Urgence est la première pierre de la politique sécuritaire qui va secouer la France sans créer de résultats. Le terrorisme s’adapte et possède toujours une longueur d’avance. La presse risque d’être muselée et soumise à la censure.
Hollande n’ira pas au G20 avec son homologue turc RTE (un des soutiens de Daesh en matière d’armes, de recrutement et responsable des liquidations des opposants à Daesh). Dans ces circonstances, Laurent Fabius ira représenter la France sans aucune gène.
De plus, le terrorisme islamique pour le coup n’a ni frontière, ni patrie, il est globalisé. Il attaque là où il se trouve. Ankara, Beyrouth, Paris en sont les dernières victimes. La Nation parait désuète. Pour vaincre le terrorisme, alors l’unité entre les peuples est évidente.
Trois jours de deuil national ont été annoncés par le Chef de l’État. Les drapeaux seront en berne de Dimanche à Mardi, avec une minute de silence, lundi 16 Novembre à midi.
[huge_it_gallery id=”20″]
La devise de Paris Flucuat Nec Mergitur (il est battu par les flots, mais ne sombre pas) est devenue une devise de résistance, tout comme le dessin de la Tour Eiffel.
Dans ces moments tragiques, je soutiens les familles, les amis des victimes de ces attentats immondes, et leur apporte ma solidarité et mon courage pour affronter ces épreuves cruelles.