Rassemblement de réfugiés devant l’Hôtel de Ville à Paris, le 24/10/2015

Suite à l’expulsion du Lycée Jean Quarré par la Mairie de Paris, la Préfecture de Police à travers Jean François Carrenco, l’actuel Préfet de Police, ainsi que d’autres administrations de l’état et des associations humanitaires.

Les réfugiés ont été répartis dans 20 à 23 destinations différentes. Cette expulsion faisait suite à un jugement du tribunal à la demande de la Mairie de Paris. La division des réfugiés suit la ligne réactionnaire de l’état. À chaque expulsion, la communication de la classe dominante fonctionne à plein régime. Mais dans l’état actuel, près de 200 personnes sont laissés sur le carreau. Pour ceux qui seront hébergés au bout d’un mois, la situation recommencera. Le pouvoir en place ne possède pas de projet à long terme. Le déplacement sans cesse ne règle en aucun cas le problème.

Ainsi, hier en sortant du travail, je me suis rendu sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Comme à son habitude, la Préfecture de Police encercle les manifestants afin de les marginaliser et de les rendre invisibles. La marginalisation du réfugié pose un enjeu de société, puisque cela va de paire avec les pires idées nationalistes. De plus en fin de soirée, les réfugiés ont été littéralement parqués par des barrières tout en étant surveillé par les forces de l’ordre.

Ne pouvant rester longtemps, j’ai pris des photos via mon smartphone que j’ai diffusé en direct sur Twitter :

Dans la Soirée, les réfugiés étaient parqués par des barrières :

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