Attentat terroriste dans une manifestation pour la paix à Ankara
Lors d’une manifestation pour la paix à Ankara, plusieurs bombes ont explosé tuant près de 90 personnes, le chiffre n’est pas définitif, et faisant plus de 400 blessés. La société civile, les associations et les partis politiques sont visés par cet acte barbare.
Le chaos s’illustre une nouvelle fois en Turquie alors que le pays est en guerre civile. La manifestation pour la paix réunissant des personnes de divers horizons avait pour objectif que le sang s’arrête définitivement de couler. Au lieu de cela, les deux bombes ont créé des torrents de sang avec des projections de tissus humain. Ils étaient venus avec des banderoles avec des messages de paix, ces banderoles ont de recouvrir les corps meurtris.
La politique de la terreur s’illustre quotidiennement par le Président Turc, Recep Tayyip Erdoğan (RTE). dans sa guerre contre le terrorisme (officiellement) répand le terrorisme et menace de plus en plus la cohésion turque. Et pour cause, sa guerre civile n’est qu’un argument électoral pour changer la constitution et verrouiller définitivement la Turquie afin que le régime soit hyper-présidentialisme. Ses liens aussi avec les différentes organisations terroristes œuvrant en Syrie et en Turquie : Front Al Nostra, Daesh, etc. sont devenus de plus en plus forts.
D’ailleurs, RTE ne mène pas la guerre contre Daesh, mais contre le YPG/YPJ en Syrie pour détruire le Rojava et la lutte contre Daesh.
Après l’attentat de Suruç qui avait visé des jeunes manifestants souhaitant reconstruire Kobanê, le pouvoir avait aussi été montré du doigt, même si l’attaque était été attribuée à Daesh.
On remarque qu’en Turquie les attaques terroristes contre le mouvement progressiste et Kurde sont souvent l’œuvre des Islamistes de toutes tendances. L’AKP doit rendre des comptes de cet attentat terroriste.
Sur RTL, Samim Akgonul, chercheur au CNRS et enseignant au département d’études turques à l’Université de Strasbourg n’a pas hésité à déclarer rapidement lors d’une interview que “tous les indices montrent qu’il y a une implication de l’État même”. Près des différents ministères régaliens et de la Présidence, un attentat terroriste ne peut avoir lieu. Par conséquence, le pouvoir Turc s’est encore illustré dans cet attentat terroriste de près comme de loin.