10 ans après le vote massif contre le TCE, tout est à reconstruire.
10 ans après le référendum contre le Traité Constitutionnel Européen, je constate que l’Union Européenne s’est engagée dans une dérive de plus en plus ordolibérale à travers les différents traités signés.
Le Traité de Lisbonne, le MES, le FESF et le TSCG ont été mis en place afin de protéger les marchés financiers et les banques. La démocratie au sein de l’Union Européenne en a pris un certain coup. En effet, l’ordolibéralisme a placé les traités européens au-dessus du droit des états forçant ainsi les démocraties et les souverainetés des états membres. Jean-Claude Junker, responsable principal de l’évasion fiscale en Europe (Luxleaks) a déclaré à ce sujet : “il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens”.
L’Union Européenne est une contre utopie absolue, il n’y pas de place pour l’homme et l’être humains, mais uniquement pour les capitaux, les actions et les dividendes. Dans ce contexte, on peut dire qu’effectivement la place de la gauche radicale est de lutter frontalement contre les traités de l’Union Européenne et les traités de libre-échange en vigueur.
À ce jour, il est plus que nécessaire de repenser l’Europe, mais quoi qu’il se passe la France fait partie intégrante du continent européen. À moins de créer des travaux pharaoniques plus ou moins stupides pour détacher la France de l’Europe, on se doit de réfléchir pour trouver des alternatives crédibles sans entrer dans le “problème du prisonnier”. Les pays au sein de l’Union Européenne se retrouve mis en concurrence, c’est un peu comme un gigantesque “problème du prisonnier” non pas à deux états l’un vis-à-vis de l’autre, mais de 27 états ensemble. Dans le présent, les états se livrent une bataille acharnée les uns vis-à-vis des autres. La concurrence entre les états affaiblit de plus en plus les PIIGS et favorise l’Europe du Nord. L’Union Européenne à deux vitesses tue petit à petit ceux qui la désire. La coopératin
Or, aujourd’hui la coopération qui se devrait naturelle a laissé place à la concurrence entre les mêmes états, ne résolvant en aucun cas les problèmes, mais les aggrave toujours un peu plus. Au moment où nous vivons à l’heure allemande, notre voisin allemand s’est arrangé pour y insérer son dogme économique dans les traités. Les hommes politiciens allemands ont oublié l’histoire qui peut exister entre nos deux états. L’économie a cédé le pas à l’amitié franco-allemande. Mais lorsque cette économie est dirigée entièrement depuis l’Allemagne, une tension se créée. La distorsion de l’Europe Le CDU/CSU pose aussi le problème majeur au sein de l’Europe. La politique d’Angela Merkel sur le plan national et européen met les peuples en danger. L’impérialisme expansionniste allemand est dû à la politique conservatrice de “Muti”. Le peuple allemand est la première victime de cette politique, puis viennent les autres peuples. Il est nécessaire plus que jamais de résister contre Angela Merkel avec les travailleurs allemands.
L’intégration européenne tant vantée a conduit de nombreux dans le mur, puisqu’il y a eu une intégration par les traités, mais en aucun cas, une intégration multiculturelle et pluraliste. L’économie néolibérale et ordolibérale nous conduit tous dans le mur. L’économie “néoclassique” est vantée comme un culte voir une religion, Yannis Varoufakis l’expliquait à la presse :
Mes collègues de l’Eurogroupe étaient déconcertés de voir qu’un de leur membre puisse insister pour parler de macroéconomie. Une des grandes ironies de l’Eurogroupe est qu’il n’y a pas de discussion macroéconomique. Tout est basé sur les règles, comme si celles-ci émanaient de Dieu, et comme si elles ne pouvaient pas aller à l’encontre des règles de la macroéconomie. J’ai donc insisté pour parler macroéconomie.
Ainsi, la vision à sens unique en matière d’économie a attiré l’Union Européenne vers le bas. Les bourses commencent à sombrer les unes après les autres.