Retour sur la dette publique
Cet article a pour but de démontrer l’incohérence de la dette et de la replacer à sa juste place.
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Le constat
La crise des subrimes de 2007 s’est transformée en une crise financière majeure dû à l’éclatement d’une bulle spéculative. Afin d’éviter la transformation de la dette privée vers le public a entrainé la crise de la dette souveraine dans les années 2010, pour les pays du Sud de l’Europe dont la Grèce.
Ce transfert de dette a nécessairement gonflé les déficits de tous les pays les obligeant à emprunter sur les marchés financiers. Or, si ce gonflement sert uniquement une minorité (banques et différentes entreprises boursières) dont les actionnaires, il est tout à fait normal qu’une remise en cause de la nature de cette dette soit effectuée par une partie de la population.
Si cette unanimité ne domine pas dans l’ensemble de la population, c’est aussi parce que la dette est devenue quelque chose de particulièrement abstrait. Mais aussi parce que la dette est la raison majeure des différents plans d’austérité que les différents économistes néolibéraux agitent régulièrement : “nous vivrions au-dessus de nos moyens”. Une stratégie de déstabilisation et de tentative de rendre responsable une dette par ceux qui ne le sont pas.
Toutefois, tout le monde sera d’accord que la dette est bel et bien le résultat de la gestion économique d’un état. Ainsi, le néolibéralisme a largement laissé filer le déficit et n’a permis en aucun cas de mettre en place une véritable stratégie en France.
Ainsi, dans cet article, je vais utiliser des abréviations : T : pour le montant des prélèvements de l’état ; G : les dépenses publiques ; D : la dette et n : l’année.
On a dès lors les deux situations suivantes :
- Si G(n)-T(n)>0, G(n) >T(n) , c’est un excédent
- Si G(n)-T(n)<0, G(n)<T(n) , c’est un déficit
La règle d’or venant de l’école de Viennes symbole absolu de l’ordolibéralisme consiste à trouver des solutions “classiques” pour atteindre l’égalité budgétaire, c’est-à-dire G(n)=T(n). Deux solutions apparaissent :
- Augmenter les prélèvements de l’état T(n)
- Baisser la dépense publique G(n)
Dans la logique classique l’objectif reste tout de baisser G permet aussi de baisser T et que l’investissement redémarre créant un accroissement des profits et de baisser le chômage et réajuster les salaires par rapport au marché (autrement dit les baisser).
Pourtant depuis 30 ans ces méthodes sont appliquées de manière plus ou moins radicale et pourtant si le court-terme les résultats sont mitigés, sur le long terme, il a permis surtout la création d’un déficit. Quand on a G(n)=T(n) et que l’on baisse T(n) alors forcément il y a un déficit, mais n’étant pas dans une logique Keynésienne, la relance productive est bannie, ce qui permet de mettre un terme à ce que la dette est quelque chose de mauvais. Aussi, le problème de la Banque de France, qui deviendra le même problème de la BCE de ne pas pouvoir prêter directement aux états, ainsi la dette est rentable uniquement pour les banques universelles et les fonds de pension.
Par conséquent le déficit permet d’augmenter le capital et d’en créer une accumulation entre ceux qui possèdent des actions dans les fonds de pension et les banques universelles.
L’évolution du déficit dans le temps
En prenant uniquement les sources on permet de trouver l’évolution du déficit en 1978 et 2014 comme l’indique le Tableau 1 :
Année | Déficit en Mds |
1978 | 5,9 |
1979 | 1,4 |
1980 | 1,2 |
1981 | 12 |
1982 | 16,7 |
1983 | 16,5 |
1984 | 19,5 |
1985 | 22,9 |
1986 | 26,4 |
1987 | 17,9 |
1988 | 24,5 |
1989 | 18,6 |
1990 | 25,6 |
1991 | 32 |
1992 | 51 |
1993 | 72,3 |
1994 | 63,3 |
1995 | 65,4 |
1996 | 49,4 |
1997 | 41,8 |
1998 | 34,6 |
1999 | 24,6 |
2000 | 21,7 |
2001 | 24,6 |
2002 | 50,4 |
2003 | 64,7 |
2004 | 59,2 |
2005 | 50,2 |
2006 | 41,9 |
2007 | 51,6 |
2008 | 64,3 |
2009 | 142,5 |
2010 | 136,5 |
2011 | 103,1 |
2012 | 98,2 |
2013 | 87,6 |
2014 | 87 |
Ainsi on remarque trois périodes d’évolution contenant une augmentation et une diminution :
- 1989-2000 : le pic maximum est de 72,3 Mds d’euros
- 2001-2006 : le pic maximum est de 64,7 Mds d’euros
- 2007 à aujourd’hui : le pic maximum est de 142.5 Mds d’euros
On peut dire aussi que la moyenne du déficit français est d’environ 48 Mds d’euros sur une période de 36 ans. Ainsi, on peut considérer que le déficit est élevé quand celui-ci est à la moyenne. De plus, sa valeur est différente du déficit calculer en fonction du PIB.
Nicolas Sansu (député FDG, du groupe GDR) dans le rapport relatif à la dette souveraine des États de la zone euro (n° 2723), y distingue quant à lui six phases :
– de 1981 à 1987, la dette a progressé à un rythme de 1,8 point de PIB par an en moyenne, sous l’effet d’une augmentation sensible des dépenses publiques dans le cadre des plans de relance keynésiens conduits par la gauche ;
– de 1987 à 1991, la progression de l’endettement public a ralenti (+ 0,9 point de PIB par an en moyenne), à la faveur notamment d’une croissance économique soutenue ;
– entre 1992 et 1996, la troisième phase d’augmentation de la dette a été particulièrement marquée (+ 4,4 points de PIB par an en moyenne) : après deux années de ralentissement de la croissance, la récession de 1993 a porté le déficit public à 6,4 % du PIB ;
– de 1997 à 2001, grâce aux efforts d’assainissement budgétaire et à une forte croissance économique, le taux d’endettement public s’est stabilisé en deçà de la limite « maastrichtienne » de 60 % du PIB et s’est même infléchi en fin de période (– 0,2 point de PIB en moyenne par an). Les années 1999 à 2001 connaissent ainsi une diminution de l’endettement, passé de 59,5 % en 1997 à 57,1 % en 2001 ;
– entre 2002 et 2007, la cinquième phase d’évolution voit la dette publique repartir à la hausse de 1,2 point de PIB en moyenne chaque année sous l’effet d’une politique d’allégement des impôts non justifiée en raison du ralentissement de la croissance. Au demeurant, cette progression moyenne de la dette publique apparemment modérée est trompeuse. Elle intègre en effet la spectaculaire baisse de l’endettement public obtenue en 2006 (– 2,7 points de PIB) par des moyens en grande partie étrangers à l’amélioration de la situation des finances publiques ;
– depuis 2007, la sixième phase d’évolution est celle d’une augmentation sans précédent de la dette publique, pour atteindre 95 % en 2015. Entre 2007 et 2012, la dette a progressé de 25,7 points de PIB et de 600 milliards d’euros en valeur, passant de 64,2 % du PIB à 89,9 % du PIB. [1]

On constate de manière plus ou moins tangible que plus la société est libéralisée, plus le déficit public augmente.
Le problème du Déficit au sens de Maastricht
Pourtant, le déficit peut diminuer en % du PIB tout étant fixe lorsqu’il est exprimé en Mds d’euros, quand le PIB croit. Supposons un exemple avec une croissance de 3% sur 5 ans, avec un PIB pour la France de 2142,0 Mds d’euros en 2014 d’après la Commission européenne (AMECO), données provisoires et prévisions :
Année | PIB (en Mds) |
Déficit (en Mds) |
Déficit au sens de Maastricht (en %) |
2014 | 2142 | 87 | 4,0 |
2015 | 2206,26 | 87 | 3,9 |
2016 | 2272,44 | 87 | 3,8 |
2017 | 2340,62 | 87 | 3,7 |
2018 | 2410,84 | 87 | 3,6 |
Ainsi dans l’exemple, le déficit au sens de Maastricht diminue alors que le déficit en Mds reste stable ce qui permet d’affirmer que le rapport déficit/PIB ne permet en aucun cas de saisir réellement la variation du déficit, seul l’unité de monnaie, c’est-à-dire en euro permet de considérer le niveau tel qu’il est.
La charge de la dette
Toutefois, G(n) comporte un budget destiné à la Charge de la dette que l’on nommera GCD(n)c’est-à-dire le remboursement annuel aux différents créanciers.
Ainsi G(n) = GCD (n)+ Greste(n)
On constate également que sur le long terme GCD augmente progressivement. L’INSEE affirmait que
L’augmentation de la dette publique entraîne une augmentation de la charge de la dette, qui réduit les marges de manœuvre futures de la politique budgétaire et sa capacité à maintenir une influence contracyclique à court terme. [2]
Une politique contracyclique consiste à stimuler l’économie lorsque celle-ci tend à ralentir, et à la freiner lorsqu’elle s’emballe.
C’est aussi ce que dit Nicolas Sansu dans son rapport :
La dette publique française ne résulte donc pas uniquement, loin s’en faut, de la crise financière de 2008. Elle est aussi le résultat de l’emballement de la charge de la dette du fait d’un financement de l’État à des taux supérieurs à ceux de la croissance et d’une politique de « cadeaux » fiscaux menée en continu depuis les années 2000. [3]
On constate sur le schéma que la charge de la dette française a sensiblement évolué entre 2008 et les prévisions prévues pour 2017. Ces chiffres témoignent de l’augmentation très importante de la charge de la dette dans le budget de l’état.
Le service de la dette représente entre 35 et 40% des dépenses publiques. On peut dire que le modèle néoclassique baissent tous les budget sauf celui de la dette, pour une raison simple, la politique de l’offre se fait aussi sous forme de créance.
Ainsi, on peut considérer que ∑ GCD(n) est l’ensemble de la dette déjà payé aux créanciers. Ce n’est pas anodin si une grande partie de la dette payée par la République Française aux créanciers. Mais cela ne se voit puisque c’est intégré dans le budget du débiteur, c’est-à-dire l’état.
Dans un article de CATDM :
En 1995, le stock de la dette publique s’élevait au 31 décembre à 431 Mds d’€. Fin 2011, le total cumulé des intérêts servis et des capitaux remboursés s’élèvera lui, à 2 013Mds d’€, soit 4,6 fois plus qu’en 1995.
Dans le même temps, la dette aura été élevée à 1 333 Mds d’€, soit plus de 3 fois le montant de 1995.
Les intérêts payés (658Mds d’€) représenteront plus de 2 fois le total des dépenses du budget général (285,7Mds d’.€ pour 2011).
Dans le rapport de Nicolas Sansu, on peut y lire :
Aujourd’hui encore, l’État est en déficit de 31,4 milliards d’euros avant même de payer les intérêts de sa dette : ceux-ci sont donc financés par emprunt. Cela conduit à une progression autoentretenue de la dette de l’État, alimentée chaque année par la charge des intérêts. Dans la mesure où la croissance reste atone, il se produit un phénomène que le prix Nobel d’économie Trygve Haavelmo a appelé « l’effet boule de neige ». [4]
Or, c’est exactement ce qu’il se passe, la volonté à l’époque de la droite de créer une politique de l’offre a consisté à supprimer différentes tranches d’impôts augmentant de ce fait le niveau du déficit à partir de 2000 :
La première partie de ce rapport était consacrée aux politiques fiscales conduites en France, depuis 2000, à l’appui d’une politique dite « de l’offre ». Il s’agissait, en effet, de réduire les prélèvements obligatoires portant sur les détenteurs de capital en espérant ainsi dynamiser l’activité.
Entre 100 et 120 milliards d’euros de recettes fiscales ont ainsi été perdues pour le budget général de l’État entre 2000 et 2010. Cette politique de « cadeaux » fiscaux s’est révélée être un échec à deux titres : d’une part, les pertes de recettes n’ont pas été compensées par des baisses de dépenses, entraînant des déficits croissants ; d’autre part, les baisses d’impôts consenties ont bénéficié aux ménages les plus aisés avec une efficacité plus que douteuse sur la croissance [5]
De plus, les mécanismes reposant largement sur la logique de l’offre sont en réalité des cadeaux pour les plus aisées, puisque la baisse de la fiscalité augmente logiquement le poids de la dette sur les classes populaires et moyennes.
Une partie de la dette est donc le fruit de « cadeaux » fiscaux consentis aux plus riches et n’ayant jamais démontré leur efficacité. [6]
La socialisation systématique des pertes par l’état gonfle tout logiquement le poids de la dette avec par ironie l’appui sans relâche des économistes néoclassiques à cet emballement.
La réduction inconsidérée des dépenses publiques, répondant à une logique comptable et de court terme, s’est traduite inéluctablement par une contraction de l’activité, alimentant ainsi les risques de déflation qui pèsent aujourd’hui sur la zone euro dans son ensemble et faisant craindre un scénario à la japonaise.
Loin de prendre en compte les intérêts à long terme de l’Europe, les plans de baisse des dépenses publiques ont plus particulièrement conduit les pays du Sud de l’Europe dans la dépression. Les richesses nationales y sont exsangues. Le tissu économique est détruit. Ainsi, en Italie, l’investissement est revenu à son niveau d’après-guerre. [7]
Mais, la privatisation sans cesse du profit se fait au détriment des classes populaires et moyennes conduit à un désastre économique.
Si les prêts consentis par l’État aux banques commerciales ont été, depuis, remboursés (1), la crise financière puis bancaire a entraîné une profonde récession et une hausse des taux d’intérêt sur les marchés, à l’origine d’une troisième crise : la crise des dettes souveraines. La panique des acteurs de marché a renforcé l’influence des agences de notation. Les titres publics des États les plus avancés faisaient jusqu’alors figure d’actifs non risqués. La perte de ce statut a, certes, pénalisé les États concernés mais aussi, incidemment, l’ensemble des établissements bancaires et les autres États qui détenaient des titres de dette souveraine ainsi décrédibilisés. C’est la quatrième crise : celle qui grève le bilan des banques et pénalise durablement l’économie réelle. [8]
Dette public et somme des déficits
Année | Somme des déficits (en Mds d’euros) |
Dette publique (en Mds d’euros) |
Dette public – sommes des déficit (en Mds d’euros) |
1978 | 5,9 | 72,8 | 66,9 |
1979 | 7,3 | 82,8 | 75,5 |
1980 | 8,5 | 92,2 | 83,7 |
1981 | 20,5 | 110,1 | 89,6 |
1982 | 37,2 | 145,5 | 108,3 |
1983 | 53,7 | 170 | 116,3 |
1984 | 73,2 | 201,4 | 128,2 |
1985 | 96,1 | 227,7 | 131,6 |
1986 | 122,5 | 249,3 | 126,8 |
1987 | 140,4 | 281,2 | 140,8 |
1988 | 164,9 | 302,8 | 137,9 |
1989 | 183,5 | 333,3 | 149,8 |
1990 | 209,1 | 363,6 | 154,5 |
1991 | 241,1 | 385,1 | 144 |
1992 | 292,1 | 440,1 | 148 |
1993 | 364,4 | 515,4 | 151 |
1994 | 427,7 | 570 | 142,3 |
1995 | 493,1 | 663,5 | 170,4 |
1996 | 542,5 | 712,7 | 170,2 |
1997 | 584,3 | 752,5 | 168,2 |
1998 | 618,9 | 787,4 | 168,5 |
1999 | 643,5 | 806,9 | 163,4 |
2000 | 665,2 | 827,3 | 162,1 |
2001 | 689,8 | 853,3 | 163,5 |
2002 | 740,2 | 912 | 171,8 |
2003 | 804,9 | 1004,9 | 200 |
2004 | 864,1 | 1079,5 | 215,4 |
2005 | 914,3 | 1147,6 | 233,3 |
2006 | 956,2 | 1152,2 | 196 |
2007 | 1007,8 | 1211,6 | 203,8 |
2008 | 1072,1 | 1318,6 | 246,5 |
2009 | 1214,6 | 1493,4 | 278,8 |
2010 | 1351,1 | 1595 | 243,9 |
2011 | 1454,2 | 1717,3 | 263,1 |
2012 | 1552,4 | 1833,8 | 281,4 |
2013 | 1640 | 1925,3 | 285,3 |
2014 | 1727 | 2024 | 297 |
On constate dès lors que la dette poursuit une trajectoire très proche de la somme des déficits tant bien que cette dernière soit légèrement supérieure. Logiquement, l’analyse classique affirmerait que la dette est par conséquent dû au déficit budgétaire. Or, on remarque bien qu’un autre facteur entre en jeu dans le calcul de la dette D. L’analyse néoclassique tombe donc à l’eau puisque la dette continuera à subsister même si le déficit est ramené à zéro.

Parlons de la futur crise
L’Assouplissement Quantitatif de la BCE comme je l’ai expliqué dans différents articles a certes pour but premier de racheter des titres de dette sur le marché secondaire afin d’éviter l’explosion d’une bulle spéculative. En effet, la spéculation des marchés financiers peut créer des effondrements comme le réajustement de la valeur de certaines actions.
Pour autant, si la crise de 2007 et ses suivantes ont eu des conséquences sur l’économie des pays du monde, “The Big One” aura des conséquences dévastatrices. La dette, les actifs des banques, le taux de chômage, la productivité, l’inflation (la dévaluation reprendra le dessus) s’y retrouveront largement affectés.
Avec l’économie néoclassique, “l’accordéon” sera très violent. Le Figaro s’inquiète à ce sujet de la tribune de grandes institutions financières.
Quant à Nicolas Sansu, il l’affirmait déjà :
De nombreux acteurs s’inquiètent aujourd’hui de voir poindre les signes avant-coureurs d’une nouvelle crise financière. La faiblesse historique des taux d’intérêt en zone euro réduit la rentabilité des actifs. Dans leur recherche de meilleurs rendements, les gestionnaires d’actifs, que sont les compagnies d’assurances, les banques, ou encore les fonds de pension, pourraient réinvestir massivement hors zone euro, aux États-Unis, par exemple, en cas d’un resserrement monétaire faisant remonter les taux d’intérêt outre-Atlantique, ou dans des actifs plus risqués.
Le Haut Conseil des finances publiques, dans son avis du 13 avril 2015, signale un accroissement des fragilités financières depuis 2014 : « La hausse des marchés boursiers a été rapide et massive aux États-Unis puis en Europe. Plusieurs indicateurs suggèrent que les marchés financiers peuvent désormais être à nouveau confrontés à des risques de caractère systémique.» (1)
Parmi ces indicateurs, le Haut Conseil observe que le ratio qui rapporte l’indice boursier américain SP500 (2) aux profits enregistrés par ces entreprises, corrigé des variations du cycle économique, pourrait avoir atteint un pic. [9]
[1] Rapport au nom de la commission des affaires européennes, sur la proposition de résolution européenne (n° 2689) relative à la dette souveraine des États de la zone euro, p10 (n° 2723) http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r2723.asp
[2] INSEE, L’économie Française, La dette : la tendance des vingt dernières années est-elle soutenable ? 2004-2005
[3] Rapport au nom de la commission des affaires européennes, loc. cit., p 10
[4] Rapport au nom de la commission des affaires européennes, loc. cit., p 16
[5] Rapport au nom de la commission des affaires européennes loc. cit., p 10-11
[6] Rapport au nom de la commission des affaires européennes loc. cit., p 14
[7] Rapport au nom de la commission des affaires européennes loc. cit., p 23
[8] Rapport au nom de la commission des affaires européennes loc. cit., p 18
[9] Rapport au nom de la commission des affaires européennes loc. cit., p 31