La justice politique continue son acharnement sur le fiasco de Tarnac

h-20-2334930-1291923513Le procès du groupe Tarnac a été l’un des plus grands fiascos de l’Histoire, ce procès politique monté par une police politique et une justice appartenant à la plus grande des bourgeoisies, n’était pas digne de cette République.

La vision de l’époque de Michèle Alliot-Marie et de l’UMP renvoyait plus particulièrement aux années noires de la France comme le régime de Vichy et ses milices. La République a été entièrement bafouée par ceux qui aujourd’hui voudrait en reprendre le nom pour un parti politique. La vérité, c’est que cette affaire marque bien l’idée réelle de la droite dans la logique du tout sécuritaire.

En effet, le livre l’insurrection qui vient est la pièce maitresse de l’enquête. En effet si occasionnellement, les procès pour terrorisme couvrent de la matière, celui-ci couvre un livre sur fond d’écoutes illégales. Dans le même temps des sabotages sur des voies SNCF avait eu lieu, des actes malveillants requalifiés comme des actes terroristes. L’imagination de la bourgeoisie va très loin, en 2014, un crochet à béton emporte 100 mètres de ligne, mais la justice ne prend pas note de cela. Cela montre bien la conception diamétralement opposée de la justice. Des mêmes faits : l’un, le terrorisme, l’autre, un acte de malveillance. Ainsi, on peut se poser une question sur la volonté de la justice de faire justice ou bien de faire des exemples ou de renouer avec les procès politiques comme ce fût le cas dans l’histoire de France.

L’opportunisme des magistrats et le lien très proche de la justice entre la justice et le pouvoir exécutif n’est plus à démontrer : il est évident. Ces gens-là agitent sans cesse le drapeau de la République, mais ne sont, en aucun cas, capables de connaitre l’Article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : “Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution”. La constitution de la Vème République est encore à démontrer puisque littéralement, l’affaire Tarnac a démontré qu’il n’y avait plus de constitution, puisque l’état bourgeois ne respecte plus ses propres règles.

Ensuite, il s’agit d’un procès au-delà politique, un procès opportuniste afin de mettre en évidence “l’ultragauche” (qui a été agité par Manuel Valls sur les manifestations de Notre-Dame Des Landes et Sivens). En effet, la répétition croissance de ce terme permet aux personnes les plus naïves l’existence de ce dernier, pourtant, il s’agit bel et bien d’un mensonge créé sur fond d’imagination. La création de l’ennemi de l’intérieur permet de réduire rapidement des droits et des libertés individuelles et faire avancer les reculs sociaux sous la forme d’une unité nationale (autrement dit, une unité bourgeoise). La création de la terreur à travers la politique résume ni plus, ni moins que le terrorisme. Autant dire que les politiciens réactionnaires, les services de renseignements sont les premiers à attiser ce sentiment. Il est donc simple de trouver les responsables de cette affaire d’état.

Julien Coupat et ses amis ont été jugés non sur des faits comme la justice a l’habitude, mais sur des positions idéologiques. En effet, le comité invisible à l’origine de la rédaction avait permis l’analyse du très célèbre criminologue “Alain Bauer” rattrapé par la justice à son tour. Il y a pas mal de délinquant en col blanc qui se sont occupés de l’affaire Tarnac qui par ironie du sort sont aux mains de la justice et toujours libres. Ce n’est pas une ironie, c’est le fonctionnement même de la justice qui est gangrénée par la bourgeoisie et qui appliquent les lois de la bourgeoisie.

Toute cette histoire aurait pu prendre fin, l’ultra-gauche et le terrorisme dans le dossier Tarnac n’étaient qu’une invention de l’UMP et de la DCRI. Or, après les derniers attentats dans la capitale ont tout fait basculer. En effet, l’attaque contre Charlie Hebdo, la prise d’otages de l’hypercasher de Vincennes et Montrouge, la peur du terrorisme s’est installée dans les foyers, quoi de mieux qu’un procès pour terrorisme. Le parquet de Paris a donc demandé le renvoi pour terrorisme de trois personnes dont Julien Coupat. Un acharnement sans précédent ayant comme argument le néant.

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