Plantu tombe dans le négationnisme
Plantu adepte des dessins antisémites ou des dessins aux références antisémites et aux polémiques, c’est un réactionnaire. Son parcours de militant d’extrême droite ne trompe plus personnes, il cherche la polémique pour rabaisser les travailleurs. Il gagne autant qu’eux tous les 4 jours.
La devise “Marketing Macht Frei” est une référence sur la devise des camps de concentration durant l’Allemagne nazi “Arbeit macht frei”. Elle est écrite sur l’entrée des camps de concentration ou aux camps d’extermination.
Si le terme “Marketing” remplace le mot “Arbeit”, ce n’est pas anodin. Littéralement, Plantu a donc écrit : “le Marketing rend libre”. Du coup on s’interroge sur le sens du mot “Marketing”. D’après le dictionnaire Larousse :
Ensemble des actions qui ont pour objet de connaître, de prévoir et, éventuellement, de stimuler les besoins des consommateurs à l’égard des biens et des services et d’adapter la production et la commercialisation aux besoins ainsi précisés.
Ainsi dans une recherche particulièrement ultra-libérale, la stimulation du consommateur à travers un ensemble technique rendrai libre. Le fait de consommer est de ce fait juxtaposer au concept de liberté.
Mais dans le cadre de la comparaison primaire, le Marketing est assimilé au travail et l’exploiteur à l’exploité. D’autant que le Marketing à côté de la croix gammée renforce sa volonté de modifié de fond en comble les évènements.
De confusion volontaire en confusion volontaire, Plantu essaye volontairement de modifier le contenu historique de la Shoah, en lui donnant un aspect plus appréciable, ce qui lui vaut la caractérisation du négationniste.
Les bordels dans les camps de concentration ont été une réalité qu’il ne faut pas oublier. A Auschwitz-Birkenau, le “Block 24 A” était de maison de prostitution forcée c’est-à-dire des viols organisés par l’état pour les travailleurs les plus méritants au regard des nazis.
Ainsi, la scène de viol sur le mannequin renvoie aux scènes de viols qui avaient lieu sur les détenus.
De plus la condition les prisonnières du camp de concentration est comparé une femme top modèle selon les critères de maigreur. L’utilisation du terme “salope” pour caractériser les mannequins dans la mode renvoie à la domination de l’homme sur la femme. D’autant que la femme de par le rapport sexuel qu’elle subit est considéré d’avantage comme une prostitué. Il s’agit également d’une prostitution forcée donc c’est un viol. Les viols de masse constituent des crimes contre l’Humanité, faut-il le rappeler.
En effet l’idée de Plantu est que les camps de concentrations ne devaient pas être si atroces, cela permet relativiser l’une des plus grandes tragédie du XXème siècle. Mais cela suit sa logique idéologique entre son amitié avec Dieudonné, et ses références antidreyfusarde à tire la rigo.
Plantu est aussi très sensible du fameux point de Godwin qu’il incorpore régulièrement dans ses dessins. En effet, il participe avec d’autres dessinateurs plus virulent à la tentative d’adoucir les lignes de la Shoah. La minimisation du génocide “juif” est très régulier du dessinateur. Un jour il ira sûrement dessiner chez Rivarol ou Minutes.