Le Crash A320, la presse s’est emballée trop vite

survol-crash-alpes-1La France dans la semaine s’est réveillée difficilement. C’est un crash volontaire d’un avion par une personne souffrance de troubles psychologiques. Ce dernier permet de remettre en cause le travail de nos présupposés “journalistes”.

Le manque grave de déontologie de la part de la presse

L’horrible crash de l’A320 dans les Alpes françaises a réveillé ce qui sommeillait dans les médias. Certains à l’aide d’une carte de “journaliste” se revendiquaient du métier. On constate que fameuse carte de la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes (CCIJP) ne fait pas le journaliste. On pourrait même dire que certain se cache derrière afin que cette dernière serve d’argument d’autorité. L’habit ne fait pas le moine, la carte ne fait pas le journaliste. Le caractère mainstream de la presse brise de fait le métier de journaliste.

La presse subjective s’est révélée très brutalement. Les théories les plus farfelues ont été avancées afin de continuer une discrimination sans gène et permettre de diviser le peuple français. Sous l’effet réactionnaire post-Charlie, la ségrégation est sans complexe ciblant les musulmans, les étrangers, etc. La montée de l’extrême droite dans nos urnes ne facilitent pas non plus le journalisme. Le journalisme devient de plus en plus réactionnaire  et démagogue, il affirme ce que les personnes souhaitent entendre.

Alors que depuis des mois, la presse se revendiquant objective n’est qu’un relai de propagande de la bourgeoisie afin de terrifier les citoyens, ils étaient déterminés accusant à tort et à travers tous ceux qui se mettaient sur leur route.

Un acte isolé

Les théories absurdes tout à fait réactionnaires étaient bel et bien fausses. Le pilote à l’origine du crash de l’avion souffrait de pathologies psychologiques. Il était atteint d’une paranoïa sévère en plus d’une dépression nerveuse. Il était sous un arrêt de travail couvrant du 16 au 29 marsqu’il a volontairement caché à sa hiérarchie. De plus, il était sous un traitement adapté à sa maladie. Cela relance donc le suivi des pilotes afin d’augmenter la sécurité dans l’avion.

Par conséquent, il s’agit donc d’un acte volontaire de la part d’Andreas Lubitz. Il avait tout planifié, il s’était confessé à ses proches. Il a entrainé 149 personnes dans sa propre mort. Il s’agit d’une tragédie. Plusieurs pays sont concernés dont l’Allemagne, l’Espagne. Une classe scolaire a péri.

Toutefois, il s’agit d’un acte isolé volontairement préparé par le pilote. N’en déplaise à tous les réactionnaires qui auraient voulu donner des étiquettes afin qu’elles collent avec leur théorie.

Le débat sur le nucléaire est relancé

Le crash a ouvert un débat de fond sur le nucléaire. En effet, la question majeure que les opposants se posent est la suivante : une centrale nucléaire peut-elle résister à un crash d’avion de ligne (cargo ou passager) ? En effet, la question de la député européenne Corinne Morel Darleux a du sens puisque à 7 minutes avant le crash, l’A320 survolait la base militaire nucléarisée de Toulon et le site nucléaire de Cadarache.

Très vite, les pro-nucléaires ont considéré que ces propositions témoignaient d’un complotisme avéré. Mais si une centrale n’est pas capable de résister à une vague d’eau de 20 mètres à Fukushima, un avion à 900km/h rempli de Kérosène entraine des dégâts très importants pendant son explosion et pendant la combustion de la carcasse avec des températures très élevés.

Jacques Repussard, directeur général de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) , pendant une audition devant une commission d’enquête parlementaire a dit que : “je ne pourrais pas affirmer sous serment qu’en cas de crash d’un avion de très grande capacité, chargé de dizaines de tonnes de carburant, les conséquences de l’incendie seraient maîtrisées”.

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