L’anticommunisme débarque à Villejuif
Le maire de Villejuif reprend comme un perroquet la propagande anticommuniste. Franck Le Bohellec nous ressort le couteau entre les dents, resté bloqué dans les années 1920, que c’est triste, que c’est dommage, c’est un manque de maturité politique, je trouve.
Sur le Capitalisme et ses mains de sang
C’est également à cette époque-là que la droite applaudissait le marché libre et non faussé, c’est à cette période là, que par le décalage entre la production, les profits et le capital financier que le jeudi noir a eu lieu entrainant des conséquences irrémédiables pour l’économie planétaire.
Autant dire que la crise est devant nous, les capitalistes sont en train de créer une bulle spéculative gigantesque et cela sera amplifié par l’effort de la BCE à subvenir aux marchés financiers. Depuis que la ville est tombée dans les bras sanglants du capitalisme, on peut dire que c’est la débandade.
On n’attend rien du maire et des élus capitalistes puisque pour lui et ses confrères, les citoyens de Villejuif ne sont que des statistiques, ce qui l’intéresse principalement se résume en quatre mots : la chasse aux pauvres et la recherche des économies. L’austérité de la droite est une aberration selon le rapport de la FIDH qui dénonce les atteintes aux droits humains.
Et c’est ainsi que les capitalistes tuent tous les jours dans l’ombre. Les capitalistes comme je le rappelais dans un article concernant le journaliste de droite extrême Eric Brunet commettent un génocide dans l’ombre. Il a commencé voilà plusieurs siècles, il continue en ce moment où je vous écris, et il continuera tant que le capitalisme ne sera pas tué dans l’œuf. Du coup j’y affirmais cela, il est toujours bon de donner des chiffres pour mettre les capitalistes face à leur massacre :
Pourtant, nous entrons dans un large paradoxe de cet article, parlons un peu du capitalisme, vu que c’est ce qu’il défend. Le capitalisme est un modèle économique et politique qui tend à écraser et à tuer le plus faible de manière directe ou indirecte, mais c’est surtout lui qui tue 1 personne tous les 4 secondes, des personnes meurent encore de faim sur notre globe alors qu’on a la possibilité de nourrir deux fois l’espèce humaine. ce chiffre ne prend pas en compte les différentes guerres en cours et les génocides dont le libéralisme en est coupable. Avec un petit calcul simple, on dépasse les 100 Millions de personnes tuées tous les 10-15 ans.
Le livre noir du Capitalisme n’a pas encore vu le jour, mais au vu des massacres qui y règnent sur cette planète en son nom, on peut dire, que ce n’est pas un seul livre, mais une œuvre d’une centaine de livres qu’il faudrait y consacrer tellement les massacres y ont été fréquents. On pourrait remonter ainsi dès 1750 jusqu’à aujourd’hui en mettant en avant les guerres coloniales, les guerres impérialistes, les répressions syndicales, les exécutions sommaires, les famines, etc. Il y a de la matière pour créer une œuvre qui accablerait le système et pourrait ouvrir sur des jugements.
Il est certain qu’être communiste ce n’est pas facile dans ces temps de crise. La presse est financiarisée par les grands groupes industriels. Ces derniers tentent par tous les moyens de mettre en avant une propagande tout à fait abjecte pour défendre leur capital, la propriété privée mais surtout pour accentuer l’anticommunisme primaire. Cette presse cache les morts du capitalisme. Le capitalisme fait des ravages, d’autant qu’il est mondialisé, les conséquences ne se voient pas forcément en France, mais d’un bout à l’autre du globe. Ils ont honte de ce qu’ils défendent : l’exploitation de l’homme sur l’homme ?
Le grand Philosophe Jean-Paul Sartre à l’origine de plusieurs mouvements et de journaux aurait répondu à ce maire : “tout anticommuniste est un chien”. L’anticommunisme est une forme d’obscurantisme. Je ne parle pas de la critique du communisme, je parle de sa haine, de sa détestation, de sa répugnance. On le voit souvent sur les réseaux sociaux, toutes ces personnes naïves par manque de culture écrivent des grossièreté joignant la politique à leur imagination.
Mais de là à y dénoncer des massacres qui n’existent pas, pour ma part, je trouve cela très humoristique. Le communisme en tant que système n’a jamais existé, le socialisme autoritaire, on pourrait en reparler, mais ce n’était qu’une phase dans le processus socialiste. Mais que doit-on dire des Konzern et du dépouillement de la RDA par la RFA et du licenciement de plusieurs millions de travailleurs en Allemagne de l’Est dans l’opacité la plus totale. Il y a d’ailleurs eu des affaires de corruption en tout genre pour partager le gâteau, Haartz fait partie de la liste des coupables. C’est cette opacité la plus totale que veut l’UMP ou l’UDI. Licencier des travailleurs pour faire réaliser des bénéfices records. Ces gens-là sont manifestement favorables au traité TAFTA, cela montre de toute évidence que l’amour de façade pour la république française n’est qu’un leurre.
D’ailleurs le néolibéralisme au fond de lui n’a pas pour objectif de chercher la démocratie est l’ennemi propre du néolibéralisme. Dans l’article précédent sur la loi Macron, j’y avais mis en évidence une phrase de Friedrich Hayek affirmant qu’il valait mieux une dictature libérale qu’un régime socialiste. Les masques tombent. Qu’en pensent nos néolibéraux ou plutôt futur dictateurs en herbe ?
La mairie y dénonce son “soutien répété au régime soviétique, responsable de millions de morts”. Que peut-on dire de l’UDI et de son soutien au capitalisme? L’UDI soutient un régime économique et financier de manière répétée qui est responsable de plusieurs centaines de millions de morts et chaque jour des gens tombent des conséquences de ce dernier. Un argument vide fait pour exciter les foules fondé sur l’anticommunisme primaire.
Sur Georges Marchais
Georges Marchais qu’il le veuille ou non, est une figure politique qui a marqué une époque et par ailleurs la ville de Villejuif en temps que député. Georges Marchais a été secrétaire général du PCF (de 1972 à 1994) et par ailleurs député de circonscription (de 1973 à 1997) dont VIllejuif. Autant dire que ce n’est pas un inconnu dans cette ville, à moins pour ceux qui ne veulent pas voir, mais dans ce cas-là, il devraient mieux respecter les aveugles qui eux rêvent de voir.
Sa femme, Liliane Marchais a affirmé au Parisien “C’est à lui que l’on doit le métro à Villejuif. Il a beaucoup fait, avec Mathé d’ailleurs, pour la recherche médicale et l’institut de cancérologie Gustave-Roussy” quant à son fils Olivier Marchais “enlever une plaque ne suffira pas à réécrire l’Histoire. Ce qui se passe est grave, et la préfecture doit réagir !“.
Pierre Garzon, secrétaire de section à Villejuif affirmait face à toutes les insultes les plus odieuses contre le PCF et Georges Marchais que “nous ne sommes pas fétichistes. Mais vouloir gommer le nom d’un homme qui a tant fait pour Villejuif relève du sectarisme”.
Sa raison principale pour Edouard Obadia, médecin-réanimateur: “Avec 89 années de communisme sur la ville, on a vu prospérer les noms de rues liées aux figures de gauche” citant les rues Karl-Marx, Lénine ou Karl-Liebknecht. “L’alternance permet d’éviter ce genre de bloc monolithique”. Des raisons qui s’infusent dans la jalousie. La liste de l’UDI “Vivre à Villejuif” commence mal, comment peut-on approuver la vie lorsqu’ils soufflent sur les braises de la haine. Il se peut que des noms de figure de droite dure ou d’extrême droite fleurissent dans la ville. D’ailleurs la mairie de Bobigny dans la Seine St Denis est tombée également, l’UDI maintenant travaille main dans la main avec le gang des barbares avec son Jean-Christophe Lagarde dont les histoires judiciaires ne cessent de se multiplier.
Mais il faut rappeler encore qu’il s’agit d’une alliance inédite UMP-UDI-EELV-DVG. EELV a préféré le néolibéralisme, cette alliance est aussi à l’image de ce que voudrait le bourgeois Jean-Vincent Placé qui prône une politique à droite toute et devrait interroger les camarades quand ils s’allient avec les verts, qui sont réellement des bleus.
Le PCF dans un communiqué se montrera plus intelligent que le maire de la vague bleue :
Quand Claudine Cordillot, ancienne maire de la commune avait baptisé la place Georges Marchais en présence de la famille, des médecins et hospitaliers, de la population, elle l’avait fait dans un esprit de rassemblement et de reconnaissance à la mémoire d’un grand élu voué à servir la population. La décision du maire actuel et de son équipe municipale ne cherche qu’à provoquer, à faire du mal et à diviser la population.
Les masques tombent enfin. Le ciment de cette municipalité est son anti communisme primaire digne des pires heures la guerre froide. Face à tant de bêtise, nous faisons confiance aux habitants pour ne pas tomber dans la provocation de la haine. Nous invitons les élus du conseil municipal à revoir leur position et à respecter l’Histoire locale de leur ville.
La section locale annonce d’ores et déjà un rassemblement républicain lundi soir : “Il a été demandé aux services techniques de mettre la plaque à la poubelle. Nous irons la décrocher à 18 h 30 pour la remettre à l’Assemblée nationale”. Il faut dire que Georges Marchais en tant qu’Homme politique a révolutionné la politique, l’a façonnée, l’a marquée.
Un Grand homme de la scène Politique Française
C’est un grand homme de la scène politique française dont ses débats continuent de rappeler les mémoires de l’homme qu’il a été comme le recadrage de Jacques Chirac.
Mais, il me semble que pour mettre en avant l’œuvre de Georges Marchais, il me faudrait faire une biographie. Mais sur le fond, c’est un homme comme Georges Marchais qui manque aujourd’hui au poste de secrétaire national du PCF.
Pour autant, un livre qui rappellera les mémoires, que l’UDI n’a pas voulu lire : “démocratie”. C’est une réponse à tout ce qui lui est reproché de fond en comble sur toutes les questions qui lui sont posées, mais c’est aussi une analyse du capitalisme et de la politique qui est posée par ceux que l’on prétend être la gauche au pouvoir, qui se résume par une politique d’austérité et par ailleurs une politique de droite. C’est une analyse ancienne mais qui aurait pu sortir exactement aujourd’hui hormis de ces analyses sur le contexte international. Il est également très intéressant de voir son positionnement sur l’Union Soviétique, la RDA et d’autres régimes, de constater qu’il y a une critique de fond et qu’il y a dans le même soutien au modèle social de ces régimes, tout en admettant les erreurs du PCF. Mais aussi, dans un petit paragraphe, on y retrouvera la question du pourquoi l’URSS est un régime autoritaire et que cela continue encore aujourd’hui.
D’autant que le PCF a sorti dans les “Cahiers du Communisme” datant d’octobre 1991, c’est-à-dire à la fin de la guerre froide, les textes inédits et des documents exclusifs portant sur les échanges entre le PCF et l’URSS, mais aussi sur les critiques de fond. L’UDI ne l’a sûrement point consulté puisque cela ne fait pas partie de sa littérature politique comme on pourrait le constater.
Mais le pire réside dans la comparaison répétée par la presse bourgeoise entre le secrétaire général du PCF et Marine Le Pen qui s’inscrit dans l’idée que les extrêmes se rejoignent et que l’ultralibéralisme peut-être proche du processus socialiste dans une logique d’aboutissement à une société communiste. C’est une mode de comparer Marine Le Pen à Mélenchon par la presse, Georges Marchais y passe aussi.