Pierre Gattaz : Je hais les travailleurs, je les hais !
Alors qu’il n’y a pas de demande dans le pays, le pouvoir des ménages ne cesse de baisser, le Medef s’attache à une nouvelle attaque, les licenciements sans motif. Toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus de haine contre les travailleurs, une nouvelle polémique parait-il, en fait non, c’est la suite de l’escalade de la politique de l’offre et du saccage de toutes les formes de demande, en matière de politique, en s’acharnant sur le modèle néoclassique, il propose toujours plus le servage, quand est-ce qu’il demandera le retour des enfants dans les mines et le retour au travail comme on le faisait en 1850. La crise structurelle dure depuis 30 ans, le patronat et les néolibéraux sont atteints de la maladie d’Alzheimer, il existe des centres avec des équipes tout à fait spécialisées et professionnelles pour s’occuper de leur cas. Encore faut-il pouvoir permettre aux personnes de se former avec un diplôme reconnu et payé à sa juste valeur ce qui n’est pas vraiment le cas aujourd’hui. Or, le travail est vécu comme un coût, une charge, par les néoclassiques. Il faut donc abolir le travail pour avec finir de tous ces coûts imaginaires.
Supprimer le motif d’un licenciement permet entre autre de renouveler régulièrement les personnes au sein d’une entreprise générant une instabilité sur le monde de travail ainsi qu’une perte de temps dans la formation du travail. Les entreprises en France ne peuvent investir, car les travailleurs font tout pour faire des économies en épargnant ou plaçant leurs économies sur différents livrets. Ils ont raison, quels travailleurs auraient confiance dans ce modèle, ils ne vivraient pas forcément sur la recherche à tous prix pour des économies. Ainsi, c’est une attaque encore une fois de plus contre la demande, ce qui signifiera que la demande baissera, et les carnets de commande baisseront avec.
La politique du patronat, de l’UMP ou de Merkel est portée vers l’exportation sans se soucier du commerce intérieur qui permet entre autre de baisser les importations. La balance commerciale devient alors dans le vert petit à petit. Pierre Gattaz, fils à papa, n’a aucune envie de relancer l’économie même localement, ce qui lui incombe c’est l’intérêt des actionnaires, l’augmentation des dividendes et de son salaire. Aussi, je rappelle qu’à vouloir une croissance illimitée avec des ressources bornées, nous allons droit vers une catastrophe.
Il convient évidemment de taxer les dividendes comme n’importe quel revenu plus haut et plus fort afin de les diminuer et qu’ils se transforment en investissement réel. Les spéculateurs ont peur de cette décision, s’ils ne sont pas d’accord, c’est simple qu’ils partent, on n’a pas besoin d’eux, même je devrais dire, on sera mieux sans eux.
Baisser les droits des salariés permet d’augmenter les profits, le chômage, la précarité et le renforcement dans l’accaparement des richesses produites par le travailleur. Ils sont ni plus ni moins que les nouveaux défenseurs de l’esclavage moderne. Le XXIème est le siècle des profits gigantesques et celui de la précarité à outrance. Derrière chaque profit se cache une volonté de réduire à néant le salarié, car l’avidité de l’actionnaire est d’avoir des dividendes toujours plus grands. C’est la grenouille qui voulait manger le bœuf, vous savez comment termine l’histoire ? La Grenouille explose, il en va de même du capitalisme. La spéculation qu’ils essayent de cacher commence clairement à voir leur appétit.
Pierre Gattaz croit qu’il s’agit d’un jeu, mais chaque attaque qu’il fait contre le monde du travail, confirme ma position et celle de mes camarades. Ce gigolo d’ultra-droite libérale, que je pourrais parfois affirmer de radicale nous assène sans cesse que l’entreprise n’est “ni de droite, ni de gauche”, mais demande uniquement des mesures de droite. Le patronat a toujours été à droite et ce n’est pas une nouvelle. Dans l’entre deux guerres, le patronat a soutenu financièrement les pires ligues nationalistes, Fascistes dont “la Cagoule” sous le Front Populaire. Il faut se débarrasser de ces beaux parleurs, qui n’ont pas pour vocation de dynamiser l’économie, mais d’enrichir la minorité à laquelle ils appartiennent. Prenez un bon coup de balai et nettoyez tous ces insolents, puis les jetee dans une sac plastique bien attaché direction le container. Puis ensuite, dynamitez l’économie. Le patronat fera quoi ? Rien. Puis dans le pire des cas, le renouveau d’Action Directe se chargera du patronat.