De Margerie est mort, la bourgeoisie pleure et s’attaque aux classes populaires

Christophe de Margerie, Chief Executive Office of French oil company Total, attends the company's 2008 annual results presentation in ParisChristophe De Margerie est décédé dans un accident d’avion, une tragédie qui rappelle que l’homme meurt un jour ou l’autre que nous le voulions ou pas, et même moi j’y passerai tôt ou tard. Parfois c’est brutal, parfois c’est naturel, on perd aussi des camarades autour de nous, qui n’ont rien fait, je pense à Philippe notamment, un jeune sdf tabassé et laissé pour mort à Beauvais.

Question de classe sociale, il est plus facile de pleurer sur un partron aux mains mazoutées que sur un jeune tombé à la rue. La bourgeoisie se défend, à l’image du national-populiste Eric Ciotti ou encore de Manuel Valls. Les millionnaires tendent la main et s’offusquent quand on rappelle l’histoire de Margerie avec ses affaires nauséeuses comme “pétrole contre nourriture”. Les conservateurs, les capitalistes vont même jusqu’à qualifier ce patron de progressiste, mais où allons-nous ?

Alors c’est vrai je veux en venir à Gérard Filoche, un social-démocrate, un homme de gauche qui a dit la vérité noir sur blanc. Cela ne plait pas à la bourgeoisie, à Manuel Valls, cet homme de droite traditionnel qui fait un scandale sans véritable fond: les bourgeois sont choqués qu’on puisse dire que de Margerie faisait de l’évasion et de l’optimisation fiscale. Qu’on se souvienne, ces bourgeois ont voulu nous faire pleurer pour l’assassinat de George Besse (par Action Directe) sans  dire un mot des suicides dont il était entièrement responsable.

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