La croissance et le chômage
Dans le moment que nous traversons, il m’a semblé juste de mettre en avant quelques graphiques sur le chômage et la croissance. Je reste également dans la partie qui me concerne, c’est-à-dire dès 1991 à aujourd’hui. Pour mes calculs du taux de chômage, j’ai fait la moyenne en une seule année.
On peut remarquer qu’il y a un lien entre la croissance et le chômage, il n’y a pas de doute. Mais Il faut croire que les effets de la croissance sont très légers sur le chômage, ce qui démontre en outre, que si la croissance a un effet sur le chômage, il y a d’autres facteurs qui rentrent en compte. De plus, il est important de regarder la vérité en face, malgré la croissance plus ou moins élevée, le taux de chômage a été en moyenne de 9.5 % pour une croissance moyenne de 1.4 %.
La réduction du chômage français exige une croissance plus forte pendant un certain temps mais elle ne pourra pas compter dessus à long terme. Les ressources sont finies, la croissance infinie génère un désastre écologique. La baisse du chômage est possible grâce à une politique économique comportant à la fois des mesures concentrées sur la demande et sur l’offre. Mais je crois dans ces temps de crise, qu’une politique de la demande permet de mieux répartir les richesses. Le Keynésianisme apparait vraiment comme la seule méthode libérale pour pouvoir enrayer la crise économique, puisque la logique néoclassique n’a que peut d’effets. Les plans de l’UMP pour 110, 120 ou plus en matière d’économie ne sont que pure spéculation, puisque les consommateurs seront paniqués, ce qui entrainera une baisse de la demande et par ailleurs une logique de déflation.
De plus, il convient de remettre à plat le modèle de l’entreprise, puisqu’on voit qu’en France comme dans d’autres pays, le modèle pyramidale ne fonctionne pas vraiment, il est même contreproductif selon certaines études. Ainsi, changer le schéma de l’entreprise, ce n’est pas mettre en avant les actionnaires mais bien les travailleurs qui font la richesse de notre pays.
Il y avait un débat très intéressant également entre l’URSS et les États-Unis d’Amérique sur le niveau de la qualité des produits et de longevité. Dans ce cas, je prend évidemment les produits post-seconde guerre mondiale. La logique libérale admettait, la consommation régulière permettait de créer l’emploi (par le biais de la croissance) et les soviétiques mettaient en avant la question des ressources qui sont épuisables à long terme, ce qui est démontré en outre à long terme par la l’idée de la dette écologique.
La logique néoclassique qui est mise en avant par tous les gouvernements ne fonctionne pas. Les théories de Milton et de Friedman ne fonctionnent pas et sont même dangereuses pour l’économie quand on voit le sacrifice qu’il faut pour diminuer le chômage. Il est important de dire que nous entrons désormais dans la controverse néoclassique. La politique de l’offre appartient au passé, elle ne fonctionne plus. De, plus quand on regarde l’histoire de la croissance, on remarque qu’elle ne cesse de décroître.
La période qui est la plus proche de nous, reste celle comprise entre 2012 et 2014. A Défaut de faire un graphique en courbe, il m’a paru plus judicieux pour une question de clarté de faire cette fois-ci un diagramme en bâton.
Il faut voir qu’il y a trois phases qui se distinguent : de 2012 à 2013, de 2013 à 2014, de 2014 à aujourd’hui. Mais de 2012 à aujourd’hui, le chômage augmente. Le modèle ne fonctionne pas. Le modèle de l’Union Européenne est un cancer pour tous les peuples, il n’entraine que chômage et misère. De plus, il convient de voir qu’en Allemagne, en France, en Angleterre les chômeurs sont considérés comme les responsables de la crise alors que les dividendes augmentent. Finalement, le problème c’est bien le coût du capital, on en revient toujours à la même démonstration.