La relance de la consommation intérieure
Alors que le pays s’enfonce petit-à-petit dans la crise économique, le marasme des classes populaires et moyennes est bien présent. La déflation proche représente l’ensemble de ces craintes. Pourtant, la relance de l’économie ne se fera sans des augmentations de salaires. Le SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) a remplacé le SMAG (salaire minimum interprofessionnel garanti indexé) du fait que les prix progressaient moins vite que la moyenne des salaires à cause de l’augmentation de la productivité. Dans les débats incessants du patronat à nous rappeler le coût du travail, on en oublie donc que les augmentations de dividendes du pays sont de l’ordre de 33 % en France, plaçant le pays sur le podium international.
L’économie fonctionne essentiellement à base de carnet de commande, plus le carnet est grand plus la production s’adaptera au carnet, c’est l’offre et la demande. Or, il faut davantage réorienter l’économie vers une autre échelle que celle de la mondialisation. En théorie, la consommation locale avec des trajets courts coûte moins chère. Loin de l’idée du made in france qui pour part tient d’une certaine absurdité au vu du train de vie que nous menons. Aussi, je crois qu’il est important de créer un impôt progressif sur les sociétés pour permettre une meilleure équité entre les niveaux d’entreprises et favoriser ainsi les petites entreprises et l’artisanat, tout en ne changeant pas le niveau de l’impôt actuel pour les sociétés qui serait transféré vers les grandes sociétés, soit 33 %. En effet, il me parait injuste qu’une entreprise du CAC40 grâce à l’optimisation fiscale et les différentes magouilles légales paye moins d’impôts qu’un artisan ou une TPE en pourcentage . L’équité dans le combat révolutionnaire doit pouvoir prendre une part très importante. Toutefois, il est vrai que certaines de ces mesures si elles sont progressistes ne sont pas anticapitalistes, mais permettent une transition vers un socialisme réel. Je crois aussi que le développement de cette idée mériterait un article spécifique.
Puis au niveau du smic, on dit souvent que l’augmentation de la consommation tend par le fait de rassurer le consommateur, mais avec ces deux méthodes, il est évident que le citoyen ne peut que être heureux si son smic est augmenté de manière radicale. En effet, la qualification du travail nécessite un revenu adapté. Une hausse de 10 à 33 % permettrait de redonner espoir aux classes les plus précaires, et cela permettrait de détourner la logique de la déflation qui n’est pas encore là mais qui pourrait venir.