C’est la rentrée des classes
C’est la rentée scolaire, mais c’est aussi la rentrée du gouvernement. La bonne politique de droite de Manuel Valls va droit dans le mur, nous en sommes spectateurs, les différents scandales politiques ou de la presse people ou de ceux qui essayent de s’en réclamer. Les différentes aides et cadeaux aux entreprises ne permettront pas de sortir de la crise économique et financière.
La rénovation de la politique de gauche devient particulièrement urgente face aux usurpateurs qui s’en servent à très mauvais escient pour faire la politique des actionnaires. Ces personnes font de lit douillet de l’extrême droite. Au même temps, on peut parler de l’extrême droite dans les communes et sa gestion qui se résume à une catastrophe. Les économies budgétaires ne sont ni plus ni moins que des mesures d’austérité au niveau local.
Les différentes tentatives de nuisance à la ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud Belkacem sont aussi à la hauteur de l’extrême droite, plus c’est gros, plus ça passe. Ce n’est pas nouveau, ces tentatives de diffamation font partie intégrante de la stratégie de l’extrême droite. Quand on n’a pas d’argument solide, qu’est-ce que l’on fait ? On ment, on fabrique des faux, des factices, des fakes.
La rentrée des classes (sociales entre autre) sera dure. Le pacte d’austérité de Manuel Valls censé redonner de l’oxygène aux entreprises continuera la descente aux enfers de l’économie française telle est la volonté de la droite. Je ne transige pas avec mon idéal et ma connotation du sens droite et du sens gauche. Il ne suffit pas de se déclarer de gauche pour faire une politique de gauche. Je crois que le mouvement social doit se construire au plus vite. Le vote de confiance du parlement aura lieu le 16 septembre. Naturellement, il faut refuser ce gouvernement néolibéral, le gouvernement de Valls doit être renversé. Beaucoup d’entre nous ont peur que le président de la République dissolve l’assemblée nationale. L’article 12 de notre constitution dit : “Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale“. La déclaration de politique générale est conduite par l’article 49 alinéa 1 : “Le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, engage devant l’Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale“. J’en conclus, que bon nombre ne connaissent pas la constitution et donc les règles du jeu.
Une dissolution en ce moment, même si elle est demandée par de nombreuses personnalités, accélèrerait le processus actuel de la crise économique et surtout politique.
Je ne suis pas pour la politique du gouvernement, mais une autre majorité existe, si et seulement si le parti socialiste s’appliquait à respecter son programme originel. Toutefois, le programme que la majorité des électeurs a voté, reste très faiblard, mais au moins il aurait la légitimité d’avoir été franc et de ne pas avoir renié son discours, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les électeurs se sentent insulté et ils ont raison.
Puis, il convient d’affirmer encore une fois que la pierre angulaire du socialisme c’est la rupture franche avec le capitalisme et la liberté dans l’égalité.