C’est la valls entre le premier ministre et les patrons, toujours favorable à la poursuite de la crise économique

1036541_la-declaration-damour-de-valls-aux-entreprises-web-tete-0203728891025Depuis que Manuel Valls a déclaré sa flamme durant les universités du MEDEF. C’est le grand amour entre la droite au pouvoir et le patronat. Il avait affirmé aimer “l’entreprise” ou plutôt les propriétaires et les actionnaires de l’entreprise. Le Medef représente 5 voire 10 % des entreprises sur le sol français. Le syndicat en question est un syndicat minoritaire dans le monde du patronat, mais aussi représente l’intérêt des grands groupes et non ceux qui sont réellement producteur de richesse. Pourtant les dividendes ont augmenté de 30 %, sans que les emplois se créent.

Les salariés qui participent réellement à l’économie du pays sont mis de côté par le premier ministre. La logique de l’offre sans la demande va dans le mur, et sans carnet de commande, les entreprises ne pourront respirer et redémarrer. Nous allons dans le mur, ce n’est pas nouveau, ce n’est pas une prophétie non plus.

En effet, la relance de la croissance passe par une politique de demande et d’offre, on le dit souvent, c’est la loi de l’offre et de la demande et cela à juste titre. Dès lors que l’on s’engage dans une des deux voies c’est un problème de fond puisqu’il déséquilibre la balance. D’autant que la politique uniquement orientée vers l’offre laisse sous-entendre une autre réalité économique dans le futur. Le problème de surproduction n’est jamais mis en avant, c’est bien dommage. Et pourtant, la politique de l’offre, c’est la politique de surproduction, vu que les citoyens n’arrive plus à consommer.

La surproduction désigne de manière générale une production dépassant la demande des consommateurs. Cela génère ainsi une crise de la “surproduction” ce qui fait que des entreprises font faillite, mettant de nombreux travailleurs au chômage, ce qui réduit encore les débouchés des autres entreprises, les plaçant en situation de surproduction accrue et ainsi de suite. Or, avec l’arrivée progressive de la déflation, ce mécanisme risque de se mettre encore plus en avant. Ce qui amène à ce que des gens soient plongés dans la misère alors que des stocks de marchandises invendables sont présents de l’autre côté, ainsi la production n’est pas au service des besoins élémentaires de la société mais au profit de la bourgeoisie.

La relance économique n’est pas encore pour maintenant, surtout avec des personnes comme Denis Kessler nous affirmant que le retour au 40h00 réduira le chômage, elles qui sont favorables à la rupture du CNR, ce qui en dit déjà beaucoup. Ces gens-là ont la volonté de mettre au chômage entre 1 personne sur sept ou sur huit, ce qui conduira au dépassement des 25 % de chômeurs et à la baisse généralisée des salaires.

La reprise économique n’est pas pour aujourd’hui. L’économie ne fonctionne pas grâce au “Saint-Esprit” et il faut en être certain.

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