Résultat du remaniement ministériel : Valls tire toujours plus à droite

10632686_10152679931400350_3458177999383488096_nLa Nomination du nouveau gouvernement de Manuel Valls suit le grand coup de barre lancé depuis le 1er avril dernier. Le remaniement s’inscrit davantage dans une épuration de la politique afin d’avoir une politique solide et solidaire vis-à-vis du premier ministre sans remise en cause de la ligne gouvernementale. Alors que la gauche est confrontée à une catastrophe, le bateau commence à chavirer doucement et ce coup de barre n’y changera pas grand chose. Je disais à l’époque « Ce fricotage avec les réactionnaires est dangereux pour notre État et pour notre République ».

Je crois que je ne m’étais pas trompé. Le Pacte de responsabilité est en ligne de mire ainsi que sa mise en application. Le peuple a longtemps souffert de cette politique qui n’avance pas. L’austérité crée l’austérité et augmente le nombre de chômeurs. L’orthodoxie libérale (et le capitalisme de manière large) est un véritable cancer pour les peuples y compris le peuple allemand qui souffre de la politique d’Angela Merkel.

J’écris beaucoup d’articles dont le nom de Manuel Valls et que ce soit sur la politique économique, sur la Palestine, sur Notre Dame des Landes, les Roms, ce qui rapproche ces sujets diffère mais il  apparaît de manière très négative. Ceci n’est pas une nouveauté, nous ne partageons en aucun cas les même idées politiques, nous ne sommes pas du même bord politique.

Tout d’abord, voici les ministres :

  1. Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères
  2. Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’Energie.
  3. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
  4. Christiane Taubira, garde des sceaux et ministre de la Justice.
  5. Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics.
  6. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.
  7. Marisol Touraine, ministre de la Santé, des Affaires Sociales et des Droits des femmes.
  8. François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue social.
  9. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur.
  10. Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire, de la Forêt, porte-parole du gouvernement.
  11. Emmanuel Macron, ministre de l’Economie.
  12. Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité
  13. Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la Fonction publique
  14. Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication
  15. Patrick, ministre de la Jeunesse et de la Ville
  16. George Pau-Langevin, ministre de l’Outre-Mer

Enfin voici les secrétaires d’État  :

  1. Secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement : Jean-Marie Le Guen
  2. Secrétaire d’État au Commerce extérieur, au Développement du tourisme et aux Français de l’étranger : Thomas Thévenoud
  3. Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes : Harlem Désir
  4. Secrétaire d’État au Budget : Christian Eckert
  5. Secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie : Annick Girardin
  6. Secrétaire d’État chargé de la Réforme territoriale : André Vallini
  7. Secrétaire d’État chargée du Numérique : Axelle Lemaire
  8. Secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche : Alain Vidalies
  9. Secrétaire d’État à la Famille et aux Personnes âgées : Laurence Rossignol
  10. Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche : Geneviève Fioraso
  11. Secrétaire d’État aux Sports : Thierry Braillard
  12. Secrétaire d’État au Commerce, à l’Artisanat et à l’Économie sociale et solidaire : Valérie Fourneyron
  13. Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion : Ségolène Neuville
  14. Secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire : Kader Arif
  15. Secrétaire d’État aux Droits des femmes : Pascale Boistard
  16. Secrétaire d’État chargée de la Politique de la ville : Myriam El Khomri

Au final, je crois qu’il y a une seule question à se poser si on veut avancer correctement dans l’analyse politique. Le nouveau gouvernement socialiste changera-t-il quelque chose ? Je crois que non, la crise économique est aussi confrontée à une crise politique de grande envergure. Aussi, il me parrait nécessaire et idéal d’affirmer que ce nouveau gouvernement ne durera pas longtemps. De plus, si le Parti Socialiste tient absolument à garder le cap et donc l’objectif de la rigueur et de l’austérité devra se confronter tôt ou tard à la nécessité de dissoudre l’Assemblée Nationale. J’y reviendrai plus tard, pour ses conséquences et son intérêt majeur. En effet, il me semble que pour que notre politique parlementaire avance, il faut que les députés soient responsables et sortent un peu de leur corporatisme partisan qui nuit sérieusement à l’efficacité des lois et de la démocratie.

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