Mélenchon quitte la présidence du Parti de Gauche
J’ai essayé d’être particulièrement discret à ce sujet, pour bien réfléchir à tête froide et surtout prendre du recul dans la tempête que nous traversons. En effet, mes camarades communistes se réjouissent trop souvent de la situation qui se passe sous leurs yeux vis-à-vis de Mélenchon. Mélenchon ne doit pas être le bouc-émissaire de la gauche radicale. Quand je vois comment la situation est traitée alors oui, la solution de Jean-Luc de quitter la présidence du Parti de Gauche apparait comme une solution particulièrement éclairée afin de mettre mes camarades devant leurs contradictions.
Lors de la conférence de presse du remue-méninge du Parti de Gauche, une phrase est sortie qui a particulièrement raisonné « la solution c’est le peuple ». Je crois avoir entendu la même chose que tout le monde. Au moment où nous commençons à remettre en avant les idées de Rosa Luxembourg dont on pourrait résumer l’idée par « l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ». En changeant de logique pour mettre en place le grand mouvement prolétarien et affirmer que la lutte née des travailleurs ne peut se résumer à une lutte d’un seul ou d’un groupe de parti politique. L’implication de la société civile dans un processus révolutionnaire peut permettre de sortir de certaines logiques établies. Il n’est pas nécessaire pour militer pour le socialisme et dans ce cas présent de renverser le capitalisme d’être adhérent d’un parti politique.
L’idée de Podémos a été mise en avant et cela permettrait de réellement structurer la masse pour la guider vers la révolution à travers différents moyens. Le socialisme est un long chemin, la révolution ne se fera pas demain, il faut savoir patienter. Même si les bourgeois réactionnaires et conservateurs n’ont pour but que de paupériser un peu plus les travailleurs et de s’en mettre toujours un peu plus dans leur poche et celle des actionnaires comme nous montre la croissance des dividendes.
Je crois que nous devons organiser la masse et la structurer dans un objectif clair et précis. Aussi, on voit la nécessité de revenir au fondement de la création de la Confédération Générale du Travail au moment où elle était révolutionnaire et faisait entendre sa voix pour l’émancipation des travailleurs et le renversement du capitalisme et laisser faire les syndicats qui ont choisi l’idéal du patronat, et de la voie de l’exploitation des travailleurs.
Le Front de Gauche vit un sale moment, le Front de Gauche a besoin d’une véritable politique de gauche, de revenir au fondement des origines …