Les trolls débarquent au Front de Gauche

Au Front de Gauche, le trollage des pages et des groupes est devenu un jeu pour certains trolls. Ces pseudo-militants s’amusent et s’enfoncent petit à petit. Créer des polémiques stériles afin de faciliter le jeu réactionnaire est une stratégie pour ces apprentis sorciers. Le but de ces messages totalement inutiles reste le lynchage de certains hommes ou militants politiques,  diaboliser des courants idéologiques au sein de la gauche. Aussi, tout est fait pour que nos camarades ne cherchent pas et se retrouvent plonger dans cette intoxication. Aussi, c’est de cette manière que les fameux “hoax” se créent.

Il faut répéter aussi, avant de commencer à entrer dans le vif du sujet que je suis adhérent au PCF et je suis contre toute alliance avec le Parti Socialiste. La rupture permettra d’être claire et réaliste sur le discours anticapitaliste du Parti et de continuer à construire l’unité de la gauche qui prend sa forme à travers le Front de Gauche. S’allier au PS selon moi, c’est cautionner la politique de droite.

Alors, comme la petite manipulation de Patrick Peron (c’est un exemple parmi tant d’autre) m’a profondément énervé, il parait essentiel de la remettre en avant afin d’en expliquer au plus près leur stratégie.

Patrick Peron prend une citation sur le blog de Jean-Luc Mélenchon en sous-entendant qu’elle a été écrite par Jean-Luc lui-même, et essaie de ce pas une tentative de diabolisation de la personne. Les camarades d’Opiam en seront certainement contents. « Belle opinion sur le PCF. J’adore ces ex-PS » écrit le camarade et encore si on peut appeler cela un camarade. Une attaque personnelle basée sur le fait que Jean-Luc a appartenu au Parti Socialiste, mais sans prendre du temps pour mettre en avant des arguments sur la question. Patrick devrait savoir qu’au sein de notre Parti, beaucoup de personnes viennent du Parti Socialiste, dégoûtées par la politique actuelle du gouvernement.

Sans argumentation, il a sûrement disparu. Or, comme nous sommes des militants, nous savons que toute citation nécessite une recherche de la source. Alors je me suis plongé dans le blog de Jean-Luc Mélenchon en cherchant d’une part si c’était lui qui avait écrit l’article.

Puis le camarade pense que selon Jean-Luc « Les communistes sont des traitres ». Or, il n’a jamais dit cela. Puis à titre personnel, j’ai beaucoup de respect pour Jean-Luc même s’il est toujours râleur, il a la manière de dire les choses franches. Quant aux communistes au sein du PCF, nombreux sont ceux que les collusions entre le Parti et le Parti Socialiste notamment au niveau des alliances afin d’avoir un maximum de place irritent profondément. La prise de l’autonomie par ces communistes dont je fais partie, loin de toute idéologie du Parti de Gauche n’est pas synonyme de traitrises, mais plutôt d’un avis politique souvent très mûrement réfléchi.

La conscience politique a du mal à se construire mais il faut passer au-delà de ces divisions et des perturbateurs au sein même du PCF. Patrick Peron tout comme d’autres se sent mené par un combat révolutionnaire, mais ce combat commence d’abord par la franchise et le respect des autres. La volonté de créer des réactions chez les personnes n’est pas franchement un combat révolutionnaire, c’est même celui que l’on combat tous les jours. Les réactionnaires qu’ils soient de droite ou de gauche ne portent pas vraiment en eux la grandeur de l’œuvre communiste que nous essayons de mettre en place tous les jours.

Pourquoi n’a-t-il pas été franc dès le départ en disant que c’était un commentaire laissé par une personne sur le blog de Jean-Luc ?

Par contre, on peut voir un commentaire d’une personne lambda sur un blog … Tout cela pour ça … Que de perte de temps. Si c’est qu’un exemple, cela se multiplie de plus en plus. La rupture avec le capitalisme n’est pas pour aujourd’hui pour certains, la division d’abord, on reparlera du capitalisme après quand tout le monde se bagarrera.

Autant, on peut avoir des accords sur la stratégie, sur le fond comme sur la forme, mais tenter de faire dire des paroles qui n’existent pas est une malhonnêteté intellectuelle.