Le Maire de Saint-Étienne dérape sur fond d’inculture politique
Jaurès, le grand socialiste réformiste, défenseur de la classe ouvrière était à l’honneur lors d’une cérémonie par le maire UMP, Gaël Perdriau à Saint-Étienne le 5 juillet 2014. Dans une période de crise que nous subissons de pleins fouets dans notre chaire, la figure de Jaurès est importante et rappelle le combat des ouvriers pour avoir les acquis que nous avons aujourd’hui. Le protagoniste de la cérémonie s’en est servi pour justifier l’injustifiable. Le maire a déclaré que « Jaurès n’appartient pas à un parti politique, il appartient à la France », sans doute en référence du fait qu’il repose au Panthéon.
Au même moment, où l’UMP revient avec un programme prévoyant des économies de près de 120 Mds en voulant à ce titre supprimer l’image de Jaurès pour celle du Grand Patronat. D’ailleurs, l’UMP ne veut-il pas dire Union pour un Mouvement Patronal ?
À la fin du discours du maire, les jeunesses communistes ont lancé « vive le socialisme ». Ils ont raison, c’est ce qui rendait le plus hommage à l’œuvre de Jaurès. Mais ce maire par son inculture politique grandissime a confondu le drapeau rouge des ouvriers et de fait, le drapeau du socialisme avec les chemises brunes de Mussolini. Peut-être qu’il est daltonien, il n’y a pas de honte à avoir cette maladie, mais cela se prend en charge.
Quant à la confusion entre l’anarchisme et le communisme, cela fait sourire. Le drapeau noir n’était pas présent, c’est le drapeau du deuil des Parisiens lors de l’entrée des soldats prussiens dans la ville de Paris. Il a de ce fait affirmé que « Ce sont des fascistes », en référence aux communistes. Il tombe bien bas. Il se ridiculise.
Une petite formation à l’UMP serait de mise, ils pourront comprendre comment Jaurès a lutté et se rappeler également, que le combat de l’UMP est de fait de combattre Jaurès.
J’apporte mon soutien tous mon soutien aux militants communistes, Jaurès avait dit en son temps : « Quand les hommes ne peuvent plus changer les choses, ils changent les mots ».