Les affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy transforment l’UMP en parti Antirépublicain
Comme vous le savez, Nicolas Sarkozy a été mis en examen une fois de plus. Lors de son interrogatoire, il a été placé par la garde à vue, c’est que la justice en à décider de son bon droit. La droite face à cet évènement anodin, puisque Nicolas Sarkozy n’est autre qu’un simple citoyen comme tout le monde, reprend les discours des opposants à la Troisième République. Le temps change, les arguments restent les mêmes.
Aujourd’hui, la droite représentée par Nadine Morano, Guillaume Pelletier, Henri Guaino crie au complot pour mieux dissimuler une autre volonté, elle est réellement dangereuse. Il s’agit ni plus ni moins que de remettre au gout du jour les privilèges. Vous comprendrez selon eux, Nicolas Sarkozy, parce qu’il a été l’ancien président de la République doit rester intouchable. Ça y est l’amour de l’Ancien Régime est réanimé. Les privilèges que la révolution bourgeoise de 1789 avait supprimés stricto sensu sont un des angles de bataille de ces réactionnaires. Par conséquent, il souhaite que Nicolas ne puisse point être jugé et qu’il soit totalement blanchi des affaires qui le concernent cela par le droit.
Dans un pays démocratique et républicain, les citoyens sont égaux en droit, c’est d’ailleurs ce que révèle notre déclaration des droits de l’homme dans son article premier. Cette dérive dure depuis un certain temps voir trop longtemps. Les citoyens attendent de vraies explications. Nous n’avons rien, je constate simplement qu’il est plus facile de condamner une justice que de trouver des excuses : « Il est invraisemblable qu’il se soit trouver pour nommer un magistrat appartenant au syndicat de la magistrature dans une affaire le concernant ». La république est attaquée, par Nicolas Sarkozy et ses partisans. Non, c’est bien plus, c’est le système républicain qui est attaqué dans son cœur tel un coup de poignard.
Des dossiers graves s’empilent les uns après les autres. C’est presque interminable. Pour se défendre, la solution est simple, il s’agit de trouver des raisons pour remettre en cause la sincérité des magistrats. Nul ne doutera qu’il soit plus facile d’attaquer celui qui mène l’instruction que de se défendre sur les faits qui lui sont reprochés. Passons !
Ces raisons sont mises pour détruire le droit des magistrats. C’est pourquoi le chef de la droite forte (droite nationaliste) affirmait qu’il « trouve que pour eux qui ont un statut particulier, il serait bon et sain dans un pays démocratique qu’on écarte cette possibilité [de se syndiquer]. C’est un principe de droit qui me semblerait incroyablement moderne ». Ces nationalistes, puisque c’est bien le cas, parle sans cesse du respect de la nation, de leur patrie, mais quand il s’agit du respect de la justice de leur nation ou de leur patrie, vient un drame inconcevable. Ils sont face à l’échec du leader de leur parti, la justice petit à petit comme un tsunami tous leur idéal de voir le président candidat à la future élection présidentielle. Pour autant, rappelons que le fait de se syndiquer ou d’avoir des idées politiques fait partie de la liberté de pensée. Ils ont une nouvelle fois le droit de ne pas être d’accord avec l’idée politique du magistrat. Ce n’est pas en enlevant le syndicalisme qu’ils empêcheront une personne de penser et d’avoir des convictions. La dérive consiste une nouvelle fois de s’opposer à la sacrosainte déclaration des droits de l’Homme.
Les réactionnaires se défendent très mal, ils essayent d’emporter avec eux la République. Ceux qui veulent faire voler en éclats la république sur une simple question judiciaire. C’est à la République de donner un bon coup de balai à tous ces réactionnaires pourrait permettre aux institutions républicaines de respirer dans un premier coup, mais aussi de retrouver l’attention particulière de la République. « Nul n’est au-dessus de la loi » !