Ces députés qui soutiennent l’austérité et le pacte de compétitivité

courage avançons frères traitres« Aujourd’hui, la dépense publique dépasse 57 % de notre PIB – triste record dans l’histoire du pays – et nous nous endettons pour payer aux marchés financiers les intérêts de notre dette dont il est par ailleurs bon de rappeler qu’elle est le fruit de plusieurs années consécutives de fuite en avant délibérée. » Plaident-ils. Or, de l’Espagne à la Grèce, du PSOE au PASOK, ces députés ont largement contribué à l’installation de l’austérité de manière durable. En effet, on empreinte sur les marchés financiers afin de payer la dette des marchés financiers, c’est un vice que la bourgeoisie exploite et en fait pression sur les peuples. Pourtant, la bonne santé des marchés financiers révèlent exclusivement de l’état de la dette d’un pays.

Ces 21 députés font partie de ceux qui réclament la mise au pas de la France dans un grand programme de réduction des déficits budgétaires. Ce socialisme de droite – on ne peut pas l’appeler autrement – marche sur les pas de la Troïka « Nous nous sommes engagés, vis-à-vis de la Commission européenne et de nos partenaires européens évidemment, mais surtout et c’est cela l’essentiel, vis-à-vis des Français. La réduction des déficits, la garantie de la soutenabilité de notre modèle social, un plan de réformes structurelles, nous le leur devons. »

La débâcle au final du Parti Socialiste ne cesse de grandir, après « l’appel des cent », ces « sociaux-libéraux » voteront pour le pacte qui augmentera de manière drastique les dividendes au sein des grandes entreprises sans pour autant créer de l’emploi. En effet, l’emploi n’est pas créé par les entreprises, il est créé par la conjoncture économique.

On peut lire dans « l’appel des cent », une condamnation claire et sans surprise de la politique actuellement menée par le chef de l’état :

appel des centBruno Leroux, patron du groupe PS à l’Assemblée nationale n’hésite pas à menacer ses collègues. « Celui qui fait ça doit se poser la question d’appartenir à la majorité », or, c’est bien l’Assemblée nationale qui votent les lois et qui les fait dans un régime parlementaire normal et présidentialiste. Il est toujours bon de rappeler l’article 24 de notre constitution : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques ».

On entend parfois que le Parti Socialiste est au bord de l’implosion, est-ce une mauvaise chose ?

Au final, ils se réfugient derrière les Français après la douche des municipales « Ce que les Français ont d’abord voulu nous demander, c’est de la clarté, c’est de fixer un cap et de nous y tenir. Les Français savent que la période est difficile et que nous nous en sortirons collectivement en faisant des efforts partagés. Ils ne contestent pas cela. Ce qu’ils veulent, c’est que les efforts soient justement répartis et utiles ».

Alors, il est beau le Parti Socialiste ! Au moins, une chose est sure, c’est que « le débat, c’est maintenant ». Pourtant, si le peuple a voté à majorité à droite lors des municipales, il s’agit avant tout d’un véritable vote sanction.

Souvenez-vous de leurs noms, ils soutiennent l’austérité et la rigueur : Philippe Doucet (Val d’Oise), Nathalie Appéré (Ille-et-Vilaine), Alexis Bachelay (Hauts-de-Seine), Luc Belot, (Maine-et-Loire), Yves Blein (Rhône), Alain Calmette (Cantal), Corinne Erhel (Côtes d’Armor), Alain Fauré (Ariège), Hugues Fourage (Vendée), Michel Francaix (Oise), Yves Goasdoué (Orne), Estelle Grelier (Seine-Maritime), Frédérique Massat (Ariège), Patrick Mennucci (Bouches-du-Rhône), Nathalie Nieson (Drôme), Pascal Popelin (Seine-Saint-Denis), Dominique Raimbourg (Loire-Atlantique), Bernard Roman (Nord), Odile Saugues (Puy-de-Dôme), Pascal Terrasse (Ardèche) et Patrick Vignal (Herault).

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
0:00
0:00