La bourgeoisie frontiste ne passera pas !
J’ai vu les larmes aux yeux la monté du FN lors du premier tour des élections municipales. Alors qu’en Espagne le PP (Parti Franquiste) massacre les Espagnols sur la marche de la dignité à l’aide du très célèbre blue block et du police bloc. Je n’ai pas encore eu le temps d’écrire mes articles, j’étais vraiment énervé. On observe la radicalisation de la bourgeoisie sur l’ensemble des pays européens à travers la montée de l’extrême droite.
Aussi, pendant que les gens votaient, la bourgeoisie, le patronat et le capital s’en sont pris aux intermittents. Ces derniers ont occupé pendant 59 heures sans eau et sans nourriture. Une expulsion a eu lieu juste après le dépouillement des bulletins de vote, dans une violence extrême. Ils ont été gazés au siège de Madame Hildago.
J’ai fait mon bilan à tête froide.
Une montée du fascisme
Je me suis raisonné du mieux que je pouvais. En réalité, le FN a pris que 6 communes sur plus de 30 000. Le FN c’est 1.6% des listes. Ce qui attend les nouvelles villes frontistes, c’est la politique de l’austérité et celle de matraque de bourgeoise. Pour cause, le FN a horreur des pauvres, des ouvriers et des précaires. D’ailleurs, les militants frontistes n’ont jamais hésité à caractériser cela par le terme « racaille ». Les bourgeois du domaine de Montretout ont toujours un mépris de classe contre les ouvriers. Ce qui attend les villes frontistes, c’est ni plus ni moins que l’abandon de la ville dans les quartiers populaires, car le Front National, considère les pauvres comme des délinquants ou des immigrés.
Le CSA avait dénoncé à ce titre-là, l’omniprésence frontiste dans les médias dont BFM-TV. Cela a largement favorisé le Parti du Clan Le Pen. Les Médias doivent prendre l’exemple sur la réaction de leur collègue au Pays-Bas.
Et pour cause, le problème n’est pas les élections en soi, il est profondément médiatique. Certaines chaines de télévision carburent pour la bourgeoisie et préfèrent nécessairement passer en boucle le discours de la bourgeoisie fasciste que de celui du prolétariat organisé en parti politique ou en collectif. Marine Le Pen a parlé de la « fin de la bipolarisation » de la politique. Mettre la charrue avant les bœufs c’est dangereux, surtout que le FN ne sait pas gérer des villes.
Le PCF, pendant ce temps-là, a gagné 94 communes au premier tour dont 13 nouvelles villes. Qu’on se le dise, aujourd’hui, c’est bien le PCF, le troisième parti politique de France, n’en déplaise à l’enfumage médiatique autour du nationalisme bourgeois de Marine Le Pen.
Certains prolétaires ont voté pour la bourgeoisie fasciste et l’austérité frontiste croyant avoir voter pour un parti « antisystème », ils ont voté pour le parti ayant mis en avant la théorie de la « Révolution Libérale ». Le libéralisme critiqué par Marine Le Pen est un double discours, elle soutient la France privatisée, sclérosée et divisée au nom de l’économie. La théorie, dont je parle, sert de cadre pour l’application de la Troïka dans les pays afin de mettre en compétition les salariés, réduire les cotisations patronales, privatiser le plus possible et surtout soutenir la bourgeoisie. Le FN a toujours été l’ennemi des travailleurs, et le meilleur allié du capitalisme. Il le restera. C’est surtout le bras armé du capital quand il se défend.
Une nouvelle page s’ouvre, malgré les résultats inquiétants. J’ai une pensée à mes camarades d’Avignon et de Marseille qui ont vu la montée dangereuse du Front.
L’abstention, encore vainqueur des élections
Olivier Besancenot (NPA) affirmait que l’abstention démontre que « le système politicien est carbonisé ». Comme à chaque année, chaque élection, le grand leader des élections restent l’abstention.
Sans, compter les non-inscrits, 38,25 % des électeurs se sont abstenus d’après le ministère de l’Intérieur, un nouveau record.
La crise politique continuera un peu plus avec des résultats.
Malgré cela, le combat continue
Partout, la lutte doit continuer contre le fascisme, l’austérité et la troïka. Nous ne devons entrer dans une période de résignation, mais dans une période de combat.
Pierre Le Bec