Le magouilleur qui a ruiné l’UMP, il se nomme Jean-François Copé

L’hebdomadaire le Point a fait sa une cette semaine sur un nouveau scandale au sein de l’UMP. La société Bygmalion proche du Secrétaire National a été mise en cause, dans l’endettement de l’UMP. La société de communication et son cofondateur Bastien Millot, intime de Jean-François Copé, ont déjà eu des problèmes avec la justice. Cette dernière a fait l’objet de différentes enquêtes d’investigations de la part des journalistes et de procédure judiciaire comme en avril 2013 où le parquet de Créteil a ouvert une enquête préliminaire à propos de malversation dans le marché de communication de la commune de Saint-Maur-des-Fossés.

Au moment où Copé leur demandait de renflouer les caisses du parti de 11 millions d’euros, l’agence de communication appartenant à deux de ses anciens collaborateurs venait d’empocher de l’UMP huit millions d’euros pour avoir organisé les meetings de la campagne 2012.

Le Sarkothon, lancé officiellement par Nicolas Sarkozy a donc en réalité été « Bygmalionthon ». Les contrats surfacturés vont couter chère au parti. Certes, Jean-François Copé a porté plainte pour diffamation, mais cela rappelle un peu plus, le fond du parti. Le naturel revient toujours au galop. Rappelons-le, il était impliqué dans l’affaire Karachi.

Alors que l’UMP essayait de mettre en avant une morale dans la politique. Il me semble que cette morale a été totalement abandonnée et qu’elle n’a jamais existé au sein de l’UMP. C’est un véritable coup de massue pour les libéraux, au moment où l’UMP commençait à effacer le bilan de l’ancien président de la République de nos mémoires.

Il s’agit aussi d’un problème public et d’état. Les contribuables ont subventionné la quête à hauteur de 7.26 Millions d’euros en moyenne le parti, lors du Sarkothon. Un poids non-négligeable pour tous les citoyens, alors que le pays est frappé durement par l’austérité.

Aussi, en épluchant les statuts de la société, Le Point a également découvert un montage financier particulièrement sophistiqué avec un actionnaire resté caché pendant trois ans : une SARL logée au Luxembourg. Sympathique tout cela, l’UMP a travaillé avec des entreprises situées dans les paradis fiscaux, qui coutent actuellement entre 60 et 80 Mds ? Comme quoi la morale, c’est des paroles, les actes sont plus signifiants.

Le plus ironique dans tout cela, est le tweet du député filloniste : « @LePoint #UMP Tout le monde savait pour @jf_cope : c’est la raison pour laquelle je n’ai pas participé au #Sarkothon http://is.gd/Cu5Fks »

Décidément tout va pour le mieux à l’UMP

Alors, c’est qui les gigolos ?

Pierre Le Bec