À Rennes, le rapport de force contre le fascisme est engagé

2_7aefd12c61Avant-hier, à Rennes, le Front National a organisé un meeting pour les municipales dans l’ancienne bourse du travail : la maison du peuple. Cette dernière est « un lieu emblématique du mouvement ouvrier et syndical rennais », elle a été souillée, salie par le parti bourgeois antisyndical qu’incarne le Front National. Une telle provocation, une telle insulte ne peut laisser le mouvement ouvrier et progressiste indifférent. La mairie de Rennes, favorable à l’aéroport de Notre Dame des Landes, a ainsi organisé une étape importante par rapport à ses besoins de propagande.

La réaction qui s’en est suivi est proportionnelle à l’attaque que le Front National a faite dans cette ville. Une manifestation antiraciste et antifrontiste a été organisée par le collectif Rennais. La marche a rassemblé près de 700 personnes venues exprimer leur refus catégorique de la diffusion du mouvement xénophobe. Tous les ouvriers blessés, meurtris par ce meeting ont réagi de manière ferme et adaptée à la situation. Leur conférence a rassemblé uniquement 15 personnes, une question de rapport de force.

Une émeute s’en est suivi. Les responsables de cette insurrection sont le maire de Nantes, le responsable du Front National et les forces de l’ordre. Le fameux cocktail a littéralement lâché la pression des manifestants. Il y a eu des vitres de banque qui ont volé en éclats et autre symbole du capitalisme. Les affrontements ont duré causant un incendie de voiture, toutefois ce n’était pas une voiture de prolétaire.

Marine Le Pen souligne la violence inouïe et dénonce les « racailles antifas ». En demandant, la dissolution du collectif rennais, elle affirme s’être placée du côté du fascisme encore une fois de plus. La dissolution qu’elle demande à Manuel Valls, n’est qu’une pure ironie, encore une violence verbale de cette personne, qui est à juste titre une racaille : une personne méprisable d’après le Larousse.

C’est ainsi, le double discours que son parti continue, puisque lors des affrontements du « jour de colère », elle a défendu les manifestants antisémites de la Dieudosphère. Elle se mettra toujours du côté des antirépublicains. D’ailleurs, elle n’a demandé aucune dissolution, le meilleur, c’est que l’Action Française marche main dans la main dans le quatrième arrondissement de Paris.

Le pipeau de l’héritière de la dynastie Le Pen continu, la lutte se poursuit contre leurs idées, et cela, par tout moyen. L’heure est auprès de nos camarades arrêtés par les forces de l’ordre afin de leur apporter un soutien sans faille.

Pierre Le Bec

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