La crise a créé le monstre de la déflation
La déflation est un phénomène de baisse générale des prix constatée sur une période suffisamment longue de plusieurs trimestres. En ce qui concerne, la consommation des ménages face aux prix élevés sur le marché, celle-ci baisse sa consommation, pensant que les prix pourront baisser d’avantage. Les consommateurs sont incités, ainsi, à reporter leurs achats.
L’inflation est relativement faible sur les prix : 1,2 % en moyenne. Mais ces derniers temps, elle est passée à 0.7 % engagées une courbe à la baisse. Soit une baisse de 0.5 %. À ce titre-là, dans certains pays du sud de l’Europe, ce volet de la crise est en pleine progression, notamment en Grèce où la déflation est de 2 %.
Or, dans espace communautaire comme l’Union Européenne où les économies sont nécessairement différentes, cela amène nécessairement à revoir la croissance. C’est bien les ménages qui créent la croissance par leur consommation. Plus la consommation baisse, alors plus la croissance tendra à suivre ce mécanisme.
On pourrait ainsi apercevoir un autre volet de la crise financière. Ces perspectives font trembler nombre de personnes de la présidente du FMI, Christine Lagarde. Elle a déclaré à Washington : « Alors que l’inflation reste en dessous de la cible des banques centrales, nous voyons un risque croissant de déflation, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la reprise », et « Si l’inflation est le génie, alors la déflation est l’ogre qu’il faut combattre avec vigueur. ».
La crise des années 1930 a illustré les ravages de la déflation consécutive au dégonflement d’une vaste bulle spéculative.
Il y a une peur de cette spirale infernale, elle crée le chômage. Lorsque le pic de chômage est atteint alors il est très difficile de faire baisser la courbe de chômage avec un système économique comme celui-ci.
Il y a deux hypothèses à envisager pour lutter contre la déflation. Tout d’abord comme le poids, la dette ne bouge pas, la déflation permet soit à la privatisation de secteur le tout au nom du dogme de l’austérité. Ensuite, il s’agit de réguler le marché financier pour faire face à la spéculation qui risque d’emporter avec elle tout le marché financier. Enfin, il s’agit de construire un système solidaire avec des valeurs différentes de celle prôner par le capitalisme.
Les solutions des économistes en modifiant la BCE et les taux d’intérêt ne change pas le problème à long terme. Le libéralisme dans tous ces états.
Pierre Le Bec