Recep Erdoğan met en place de nouvelles purges dans les secteurs bancaires, télécoms et télévisuel.
La Turquie de Recep Erdoğan poursuit la totalitarisation de son système politique. Les purges continuent. Tous les secteurs de l’état y passent : l’armée, la police, la justice. La démocratie selon les islamo-conversateurs c’est-à-dire l’extrême droite c’est ni plus ni plus que la dictatorisation de la société.
Les contestations sont réprimées de manière sévère comme hier soir sur la place Taksim. C’est que le Premier ministre turc essaye de trouver une argumentation, mais la sienne est au bord du complotisme, c’est plus facile d’expliquer en trouvant des raisons pour les imbéciles. Le tout est de maintenir le pouvoir de ce dictateur.
Après les sommations d’usage (à caractère exceptionnel), la police est intervenue pour disperser les manifestants, qui ont répondu par des jets de pierres ou en érigeant des barricades. Plusieurs personnes ont été interpellées.
Les nouvelles purges dans les secteurs bancaire, télécoms et télévisuel se mettent en place. La Bureaucratie d’Erdoğan commence un bras de fer avec son peuple. Le tout, c’est qu’il est au cœur d’un scandale politico-financier dont il allègue les origines à la police, l’armée ou encore la justice. Mais le fait de trouver un bouc-émissaire ne fonctionne pas. Le peuple est en colère.
Depuis le 17 décembre, plusieurs dizaines de patrons, hommes d’affaires et élus considérés comme proches du Premier ministre ont été inculpés et/ou incarcérés pour fraude, blanchiment d’argent et corruption.
La révolte commence à faire ses effets, mais démontre bien que l’autoritarisme d’un état ne peut qu’entrainer l’émancipation du peuple, et cela, par quelque moyen que ce soit. La dispersion des manifestations via les chars à eau continue, on se demande s’il ne va pas faire comme les rebelles ou les pro-Bashar en Syrie, remettre des produits chimiques dedans comme ça été le cas.
Les adversaires d’Erdoğan, au pouvoir depuis 2003, estiment qu’en répliquant avec force à ce qu’il qualifie de tentative de “coup d’État judiciaire” va détruire l’indépendance de la justice, de la police et des médias, comme le souligne Reuters.
Il est d’une nouvelle fois d’appeler de mon soutien le plus fort à une démocratie vraiment libre en Turquie, à la fin des purges et la libération des prisonniers politiques.
PLB