Tant qu’il y aura le capitalisme, il y aura le chômage.

cartoon-chomage-2On nous parle sans cesse du chômage dans les médias bourgeois qui aurait pour cause le coût du travail et autre raison libérale. Pourtant, c’est bien le capitalisme qui créé le chômage et qui se sert du chômage pour exploiter les autres à travers un chantage bien rôdé ayant des conséquences directes sur les conditions de travail et sur les rémunérations liées au travail.

Le capitalisme pour continuer son œuvre a besoin de créer un chômage de masse, car il est de l’intérêt des actionnaires d’être sous perfusion des dividendes. C’est le coût du capital qui crée le chômage, qui crée les licenciements boursiers en considérant les travailleurs comme de simple marchandise. C’est pour cela que nous parlons de marché du travail.

C’est aussi la technique pour les libéraux de toutes mouvances d’entreprendre la destruction du Code du travail au nom “de la flexibilité” (ou de la précarisation) du travail afin d’augmenter la concurrence au sein de l’Union Européenne. Mais il est oublié que le dumping social utilisé par le contre-modèle Allemand nuit gravement à la santé économique des états qui y sont limitrophes.

Aussi les différentes mesures nécessitant la destruction du code du travail ont pour but le relancement d’une croissance quasi-nul à bout de souffle, les efforts très importants sont presque invisibles.

Le chômage obtient des chiffres records lors des crises systémiques. La crise commencée en 2007 a permis une augmentation de multiplier le chômage dès la crise des subprimes. Autrement dit, ce ne sont pas des crises financières qui retirent le travail des personnes, mais bien la finance.

Or, on pourrait constater que le parti d’opposition, même s’il est sur une politique aussi dévastatrice, a totalement échoué entre 2007 et 2012. Face à cet échec, il propose après une baisse de 135 Mds d’euros du PIB pour la croissance, après avoir fait des cadeaux financiers évalués à 100 Mds. L’hypocrisie bourgeoise pro-chômage fonctionne tous les jours. Autrement, on ne peut se fier même à un libéralisme de combat, car les résultats seront les mêmes voir pire.

Et pour cause, dans le libéralisme, la règle de base est que les investissements se font à travers des voies bancaires, c’est-à-dire des multitudes d’emprunts. Or, en période de crise et d’instabilité boursière, des banques d’affaires qui font partie des banques universelles, le risque est plus important, alors la mise sur les emprunts se fait de plus en plus difficile. Le lien de connivence entre la stabilité des petites et moyennes entreprises de la bourse des grandes entreprises est essentiel.

Lorsque le chômage suit à peu près la courbe de la bourse. Sauf depuis un an, la courbe du CAC40 est en hausse en, moyenne de 1300 points, c’est-à-dire que pour les grandes entreprises, la crise financière et systémique est bel et bien finie. Mais face à cette augmentation de la bourse, le chômage n’est plus modifié. Ce qui s’explique par le refus des capitalistes de résoudre la crise et de relancer la machine économique.

Ainsi, puisque la crise financière est en voie d’être finie que la crise du chômage ne cesse de se creuser et de faire des dégâts alors on peut en conclure, qu’il y a un détournement des fonds liés à l’investissement allant directement dans les dividendes des actionnaires. Les marges ont ainsi augmenté, c’est pour cela que les 500 plus grandes fortunes de France ont progressé de 25% en moyenne.

Le problème de notre pays, n’est pas le côut du travail ou autre, comme nous le souligne régulièrement l’ensemble des mouvements libéraux, plus on diminuera “ce pseudo-coût”, plus le chômage augmentera.

Nous sommes ainsi dans l’artifice d’une courbe de chômage qui ne cessera d’augmenter, puisque ceux qui la font augmenter se remplissent les poches. Comme on pourrait dire, le chômage des uns fait le bonheur des autres.

Le problème du chômage est un problème systémique. Sa résolution est alors systémique. Résoudre un problème capitaliste par une solution capitaliste, c’est ni plus ni moins que tourner autours du pot sans prendre en compte, le vrai problème. La non-redistribution des richesses créées par les travailleurs est au final la clef de voute du chômage. Tant qu’il y aura le capitalisme, il y aura du chômage.

PLB

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