Les PME ne doivent pas marcher avec le CAC40 mais avec les Travailleurs pour une Révolution Fiscale

revolution-fiscaleL’austérité se prolonge toujours un peu plus, au pays du néolibéralisme, le CAC40 est à son plus haut niveau depuis 2009 stagnant à 4 300 pts soit une augmentation de 43% depuis début 2012. La finance se porte de mieux en mieux, mais les PME continuent de licencier les unes après les autres et de mettre les clefs sous la porte. Cela pose évidemment la question de l’inégalité de développement des entreprises les unes par rapport aux autres selon leur taille.

De plus, le CICE a permis de favoriser cette inégalité de développement favorisant les entreprises du CAC40 plombant ainsi les PME. En effet, les PME travaillant pour le CAC40 subissent une pression afin de retirer les crédits alloués dans les barèmes de tarif, diminuant ainsi leurs bénéfices sur une affaire et donc leurs profits à long terme.

De plus, la répartition des impôts est actuellement proportionnelle mais clairement inégale, car ce sont les entreprises du CAC40 qui exploitent les entreprises de taille moyenne qui payent le moins d’impôts, soit environ 8 % avec l’optimisation fiscale. Or, le constat est flagrant, les PME payent environ 30 % d’impôts. Cette contradiction est très présente au sein du monde de l’entreprise, mais elles ne choquent pas les libéraux dans toutes leurs mouvances. Pourtant, c’est une des principales raisons pour laquelle, l’entreprenariat est au point mort sans prendre en compte la difficulté de financement omniprésente.

Dans les faits, il est nécessaire que les PME payent 8 % d’impôts et que les entreprises du CAC40 soient obligées de payer les impôts à 30% sous peine de sanctions financières.

Mais, la CGPME depuis longtemps continue de marcher dans les bras du MEDEF, les PME sont d’accord avec les entreprises du CAC40. Et pour cause, ce n’est pas le coût du travail ou du Capital, qu’est à remettre en cause, pour commencer, c’est la progressivité de l’impôt sur les entreprises en fonction de leur taille, de leurs bénéfices, du nombre de salariés et des embauches pérennes qu’elles peuvent réaliser.

Les débats doivent continuer, mais il est important que les PME s’accordent sur un programme alternatif avant d’être complètement asphyxier par la finance du CAC40. Les plans de licenciement dans la plus part des PME sont du à l’avidité du Capital Financier à penser dans la langue de la finance internationale.

Jean-François Roubaud ne peut plus suivre Pierre Gattaz. En effet, c’est bien les différents éléments du MEDEF qui ont mis la France à genou et l’ont maintenu depuis 2007 dans une crise sans fin.

Il est important d’ouvrir le cap à un nouveau patronat en rupture avec la tradition du MEDEF, pour une politique vraiment progressiste dont il aurait tout à y gagner, y compris des bénéfices et la création d’emplois. Mais pour cela, il faut changer de cap politique en sortant d’un néolibéralisme financier à une économie raisonnée et planifiée. Une alternative est possible, mais pour la CGPME, elle n’est surement pas dans le MEDEF, il est nécessaire pour les PME de créer un Patronat altermondialiste.

C’est pourquoi, il est essentiel pour les PME de s’engager dans un processus alternatif et de soutenir une réforme fiscale alternative, et de s’engager dans un vrai projet progressiste comme celui du Front de Gauche.

Cela dit, un patron reste un patron.

PLB

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
0:00
0:00