Retour sur la papeterie de la Seine
Sur la Ville de Nanterre, non loin de la faculté Paris X, l’un des plus grands complexes industriels abandonnés aux airs du temps, en attendant un avenir plus radieux, mais surtout que l’Usine puisse un jour reprendre son activité d’autrefois.
L’Usine dit : “la papeterie de La Seine” est propriétée du groupe Smurfit Kappa (leader mondial de l’emballage).
Pour autant, le lien entre l’action de l’État centralisé sur la fermeture est omniprésent, et pour cause l’équipe ministérielle à l’époque prend un arrêt coup de masse, prévoyant la mise en place d’une Zone d’Aménagement Différée en 2008.
Il ne va pas sans dire, que notre chère maire communiste, Patrick Jarry de la ville de Nanterre, ne tarde pas à prendre une position juste pour le coup : “cette décision pourrait même être perçue comme une invitation à la fermeture des Papeteries de la Seine” lors d’une prise de parole pendant le conseil municipale. Et pour cause, la Papeterie qui recyclait annuellement 190.000 tonnes de déchets, dont 38.000 tonnes en provenance de l’Ile-de-France, commence un plan de licenciement de 106 salariés.
Évidemment, les licenciements n’ont aucun lien avec la mise en place de cette ZAD, comme démontre l’action des syndicats à partir d’un chômage partiel à un chômage technique jusqu’à la date butoir du licenciement.
Le groupe, Smurfit Kappa France, est composé de 25 cartonneries et de 5 papeteries, toutes touchées aujourd’hui par un mouvement de protestation de leurs salariés.
En 2009, les syndicats disaient : « La papeterie doit vivre. Cessons le chômage partiel abusif à la Papeterie de la Seine. Salariés inquiets. Arrêtons la casse » ; « on est au chômage partiel, mais on n’est plus très nombreux à penser que c’est vraiment provisoire. Nous craignons de nous retrouver définitivement au chômage à l’automne » ; « depuis 2003, il n’y a quasiment pas d’investissements dans la boîte » expose Vincent Guaglianone délégué FO.
Le 04 avril 2011, commence le début d’un licenciement d’une Usine de 16 hectares, qui était centenaire.
Le 6 Septembre 2012, syndicats CGT et élus envoient des lettres à Michel Sapin, sur le problème de l’Usine.
C’est pourquoi à l’approche des municipales, et des élections locales, il est essentiel de remontrer ce dossier difficile, car il en va de la vie des Nanterriens, mais de la vie industrielle de la région ile de France. Les élus doivent ressortir ce dossier pour montrer que les prises de position ne sont pas définitives.
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PLB