L’UE est notre avenir
Alors que les protectionnistes de tous bords agitent le drapeau national pour sortir de l’UE au nom des différentes crises et de toutes les souverainetés, ils remettent ainsi en cause la solidarité entre les pays après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. L’Union Européenne est aujourd’hui un long processus qui vise à pacifier l’Europe afin que les guerres sanglantes qui ont assombri les ciels de nombre pays ne recommencent plus. L’Europe n’est plus un lieu de guerre mais un lieu de paix. La Communauté Économique du Charbon et de l’Acier (CECA) entre plusieurs états a permis un dialogue de paix dans le but de se reconstruire, mais aussi d’enterrer au plus profond la hache de guerre, qui jadis était brandie entre la France et nos voisins germanique.
Mais aujourd’hui, le concept de l’Union Européenne est tout à fait opposé à la base de l’Union entre les différents peuples. Même si toutefois le traité de 1951 est purement économique, il s’agissait d’une certaine forme de solidarité. Si cette union de peuple se termine par une union technocrate et bureaucrate, c’est uniquement sur le fait que les différents peuples ont décidé d’abandonner la souveraineté au profit du néo-libéralisme et au système financies. Cette monétarisation d’une Union des Peuples en union d’États basés sur la finance est le problème principal. Notre problème principal n’est pas en soit l’Union Européenne, mais la financiarisation d’une union au nom des banques, des financiers, des actionnaires et des grands groupes industriels et patronaux. Ces derniers sont les problèmes de base qui gangrènent les pays du Sud et du Nord, sans faire progresser les états et les peuples, au contraire, les peuples et les états régressent petit à petit..
Actuellement, les différents mécanismes de l’Union Européenne sont en contradiction avec la philosophie de la CECA et pour cause les discours néo-féodaux et néo-libéraux de Mme Merkel sur la Grèce nous rappellent parfois, cette Europe de guerre qui a perduré pendant des siècles et des siècles. De ce fait-là, les politiques allemandes favorables à l’austérité prennent à partie un peuple subissant ainsi la guerre économique mais encore pire, la guerre financière au nom d’une élite. C’est ce qui a amené Manolis Glezos a demandé le remboursement de la République Fédérale d’Allemagne d’une somme de 162 Milliards d’Euros au nom d’une dette de guerre (la dette de l’Allemagne Nazi). Toute dette due doit être remboursée alors l’Allemagne doit rembourser sa dette à la République Hellénique.
Une Union Européenne sans Austérité est possible, mais cela nécessite une réforme brutale de tous les pays afin de détruire les différents traités au nom de la finance. Il est essentiel aussi de sortir d’une Union Européenne rigide et d’aller vers une Union Européenne souple, où les peuples ont les voix les plus importantes, et ce sont eux qui impulsent la logique politique au niveau de l’Union Européenne.
Également la Banque Centrale de l’Union Européenne (BCE) doit pouvoir modifier son fonctionnement et que son responsable puisse être élu soit par le Parlement européen siégeant à Bruxelles car ce n’est pas à la Commission Européenne de décider en toute opacité de l’avenir des peuples. L’Union européenne si elle veut s’en sortir doit se démocratiser aux profits des peuples qui sont les victimes du néo-libéralisme de guerre des sociaux-démocrates et des conservateurs. Aussi cette démocratisation peut créer un véritable mur face aux mouvements d’extrême-droite dont le but est l’ultra-libéralisme et la guerre des ethnies (Pour ne pas dire : lutte des races) et des religions sur un même territoire. Ensuite, il est essentiel que la BCE en tant que Banque puisse prêter directement aux États sans passer par l’intermédiaire d’une banque afin d’éviter leur plus-value sur le prêt accordé aux différents états.
Partout en Union Européenne, les peuples se soulèvent ensemble contre l’austérité. Cela montre que le problème est européen et que c’est par l’Europe que l’on pourra le résoudre et non au niveau des états qui n’ont plus, de souveraineté monétaire, financière, nationale et populaire. De plus, le problème ne provient non pas seulement de l’UE mais aussi, du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM). La Troïka doit être dissoute par les peuples dans l’intérêt des peuples. Aujourd’hui, les démonstrations réelles et matérialistes de l’économie tournent en rond et se terminent par le même résultat : le technocratie européenne néolibérale est un mur pour les peuples et la mise en place d’un accident grave à échelle supranationale, à part chez les néolibéraux qui pensent encore une fois que l’austérité amènent encore une fois à sortir de la crise ce qui est une erreur fondamentale.
Nous assistons également, à une solidarité des peuples en lutte qui dépasse largement les buts de l’Union Européenne, c’est cela la véritable base de l’Union des Peuples. Si aujourd’hui, il n’existe pas l’UPE (union des Peuples Européens) alors c’est à nous de la créer pour montrer aujourd’hui que sans l’être humain, la politique n’a plus d’intérêt, la finance est alors vide, quoi que la finance avec ou sans être humain est vide par nature.
Le discours protectionniste est de fait, un discours populiste utilisé par l’ensemble de l’extrême droite et une minorité de l’extrême gauche. Pourtant, ce discours par rapport à l’Union Européenne est dénué de sens, car il reporterait uniquement le problème voir en l’aggravant, dans le cadre des questions que de Marine Le Pen pose, un ensemble de règles économiques ultra-libérales résument son programme à la phrase suivante : “la finance d’abord, l’être humain après”. Pourtant si la critique de l’Euro largement omniprésente sur le fait qu’elle a baissé le pouvoir d’achat est importante, mais cette baisse n’est-elle pas tout simplement l’augmentation du pouvoir du capital et la baisse du coût du travail ? La mise en place de système basé sur la compétition et la concurrence qui nécessite d’augmenter les prix ? Frédéric Lordon, sort de cette impasse du national-populisme basée sur l’ultra-libéralisme en admettant qu’il est possible de sortir de la monnaie unique pour migrer vers une monnaie commune, ce qui est une idée innovatrice.
L’UE doit pouvoir se modifier en l’UPE (sic), c’est pourquoi il est important d’affirmer tous les jours que l’UE est notre avenir, si nous remettons un peu plus chaque jour, l’être humain au cœur du débat politique.
PLB