Débattons sainement des alliances sur la municipalité de Paris

aff_auxactes_ete_2012_web-1_0-pdf-imageSuite aux tensions qui secouent le Front de Gauche et notamment le Parti Communiste Français dans le cadre des élections municipales de la ville de Paris, il est encore important de rappeler qu’il s’agit d’une importance capitale, nous, communistes opposants au Parti Socialiste ou plutôt Solférinien, sommes droit dans nos bottes.

Les positions de Pierre Laurent et des camarades sont différentes des miennes, je ne les défendrais pas sous quelques moyens que ce soient, mais je les respecterais, car nous sommes sous le même parti dans une vision objective semblable. Les divergences dans un parti sont tout à fait normales, c’est cela qui fait notre force, nos combats, notre richesse. Nous ne sommes pas homogènes, c’est pour cela que nous acceptons la diversité. Mais aussi que nous avançons ensemble dans des débats complexes. La division n’est pas à l’heure du jour, la division n’aura pas lieu, car ce qui nous rassemble est plus fort ce qui nous divise. Ensemble avançons contre le capitalisme et avarice d’un système que nous voulons faire tomber.

Dès lors au sein du Parti Communiste Français, il existe une opposition forte, qui ne veut pas être une intrusion des idées et des positions de Jean-Luc Mélenchon, une opposition indépendante et souveraine et profondément communiste, révolutionnaire (en opposition aux réformistes) et anticapitaliste. Le Parti de Gauche intervient sur un point compliqué à juste titre, mais en se mêlant trop risque de faire monter une mayonnaise mal préparée et surtout contre productive et au lourde conséquence.

À l’heure où la crise sociale et humaine, augmente le salaire des plus grandes classes sociales, paupérise un peu chaque jour les classes populaires qui n’arrivent plus à vivre, mais à survivre, que l’extrême droite est aux portes de notre République, et que leur résultat sont les conséquences directes, on doit être fidèle à nos idées, c’est un devoir de communiste. Le fascisme arrive doucement, la bourgeoisie nationale également. On ne doit pas sans cesse parler de l’extrême droite, j’en suis convaincu et persuadé. Pour autant, lorsqu’il y a une cause à effet, nous devons être les premiers à les mettre en avant. L’union fait la force, dans ce contexte où tout le monde se cherche, nous avons besoin d’une gauche alternative que nous représentons face à la politique de droite du PS.

Les communistes au XXIème siècle, dans une tempête sociale ne doivent pas vendre le bateau à ceux qui ne savent gérer la crise pour avoir quelques postes. Il est vrai que le Parti Communiste Français a un budget basé sur des indemnités des élus. Ce qui est fort loyal, il est nécessaire de le rappeler. Mais un budget 100% communiste sans aides des néo-sociaux libéraux est encore plus digne et se rapproche un peu plus de la volonté issue du manifeste du 36è congrès : “il est grand temps de rallumer les étoiles” (Humanifeste).

À l’heure actuelle, nous voulons rassembler et être ouverts, mais le rassemblement nécessite des barrières. Il est important que les socialistes viennent nous voir, débattent sur leur position sur ce que représente pour eux la Gauche. La confusion a toujours été le pire ennemi de ce que nous pensons.

Les grands résistants d’aujourd’hui sont persuadés que le tripartisme UMPSFN mènera la République Française tôt ou tard dans un système ultralibéral c’est-à-dire une ploutocratie (système de gouvernement où l’argent constitue la base principale du pouvoir).

Nous fonçons dans le mur, nous le voyons, il est prêt de nous, est-ce que nous allons manifester dans la rue contre les personnes sous l’étiquette socialiste lors des retraites, des licenciements boursiers, des mesures austérité, etc. et accepter que dans la capitale de la République Française, endroit où se joue la majorité des manifestations puissent exister un fricotage entre les élus. C’est vrai que les posts sont importants, je ne nie pas le contraire, la franchise de ses idées n’a pas de prix. Ian Brossat fait une erreur, ils ne sont pas la roue de secours d’un parti qui de toute façon ira au second tour.

La Moyenne du Front de Gauche à Paris, lors des élections législatives était de 7.33 % avec des extrémités entre les XVIe et le XXe. Il y a 557 places au Conseil municipal de Paris. Donc selon les chiffres des législatives, il y a une possibilité de réaliser 40 à 41 élus aux niveaux des arrondissements, au niveau du Conseil Municipal. Prenons les mêmes chiffres cela fait 12 posts, cela fait 5 posts de moins que ce que promettent le PS. Mais les chiffres que j’apporte sont ceux de l’année dernière entre temps, le Front de Gauche aura augmenter, et les postes auront également augmenter. Sans le PS, le PCF sous mandature du FdG peut réaliser un jackpot et démontrer que sans le PS, cela fonctionne.

La peur des socialistes est que la mairie tombe aux mains de la droite, mais ils ne sont que responsable de ce fait. Ce n’est pas aux communistes d’assumer le fait de la politique nationale sur une politique municipale.

PLB

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