Le Shutdown aux Etats-Unis prépare la banqueroute

Le blocage du budget fédéral par les Républicains (soutenus par les Tea-Party, l’extrême droite américaine) a créé un government shutdown (autrement dit, un shutdown) c’est-à-dire un arrêt des activités gouvernementales.

Ainsi, près de 800 000 fonctionnaires ont été mis au chômage forcé. Les Républicains considèrent l’Obamacare comme une loi particulièrement abjecte. De ce fait, ils se refusent de la voir appliquée sur l’ensemble du territoire américain.

Sur le plan économique, le Shutdown intervient dans un contexte de banqueroute imminente. En effet, la date fixée pour les paiements de la charge de la dette publique s’est réduite à deux semaines. Or, la dette publique des États-Unis d’Amérique s’élève à plus de 16 000 Milliards de dollars et une charge de la dette de ce fait très élevé. Avec sa position de “leadership” pour l’ensemble du système financier, les effets de cette annonce auront des retentissements internationaux. De plus, la République Populaire de Chine détient près de 20 % des titres de dette publique. Des tensions entre les deux pays paraissent inévitables.

Si les inquiétudes sur la dette grecque qui correspond près de 200 Mds d’euros, les inquiétudes concernant la dette américaine de la part des créanciers et des différents être exponentielles. En effet, le Crash de l’économie américaine n’aura pas les mêmes conséquences que celui de la dette publique grecque.

En ce qui concerne les ouvriers et le salariat, il me semble qu’ils n’ont point de raison de s’inquiéter. La banqueroute inquiète et angoisse de nombreuses personnes. Cette inquiétude transforme “les révolutionnaires” en “réformistes”. Il est évident que les responsables du Shutdown ne se trouvent pas au sein des classes populaires. Les responsables de cette situation sont ceux qui ont participé à la “révolution libérale”, autrement la bourgeoisie.

Lorsque le système financier se porte au bort de l’effondrement alors la démonstration que le système n’est plus viable et qu’il est arrivé à terme. De ce fait, la banqueroute des États-Unis d’Amérique ne peut causer par effet domino une banqueroute mondiale.