L’antifascisme vu par l’extrême droite [Rivarol]
Le journal Rivarol (n°3105- du 2 août au 4 septembre 2013) a exposé une rubrique sur l’antifascisme. François-Xavier Rochette a intitulé son exposé : « Les antifas ou les janissaires des bas fonds du système ». Il est essentiel d’analyser cet article pour que la définition de l’antifascisme ne soit pas déformée. En se basant sur une analyse textuelle et idéologique, mon ambition reste de remettre la vérité sur rail.
Quelques notes sur l’auteur : François-Xavier Rochette est un ultranationaliste proche de la Nouvelle Droite Populaire, tenant divers rubrique dans des blogs ultranationaliste, il a par ailleurs subit une plainte Marine Le Pen et Louis Aliot pour un article sur Rivariol.
Quelle est la vision moderne de l’antifascisme vu par l’Extrême Droite ?
De la Collaboration au Nazisme
Un chapeau amorce l’argumentation de François-Xavier Rochette composé d’une citation de Philippe Pétain. Elle porte sur une énumération d’oxymore aboutissant sur le nationalisme et l’antinationalisme : « Il n’y a pas de neutralité possible […] entre la France et l’AntiFrance ». Une approche très caractéristique de l’Extrême Droite voulant se faire l’héritière d’un amalgame de l’internationalisme – qui est une vision largement partagée au sein des mouvements antifascistes – comme un mouvement antinationalisme. Evidemment le nationalisme qui est portée à l’Extrême Gauche et à Gauche est incorporé dans des tactiques très spécifiques qui s’intègrent dans le cadre des luttes de libération nationale face à l’exploitation et la colonisation. Mais aussi, il est important de souligner que l’internationalisme n’est pas synonyme de mondialisme, dans le premier cas, il y a le concept de l’union entre toute les nations pour être plus fort, dans le second, il n’y a plus de nation, plus d’état, mais il y a également la volonté d’unir les peuples afin que la relation entre eux les rendent plus fort. Un peuple n’a pas nécessairement de pays, l’exemple des Kurdes en est le plus significatif.
Si ce n’est qu’un signe bien distinctif, la citation de conclusion de Joseph Goebbels parle d’ un cadre bien différent, nous ne passons à aucun moment dans le lien de la France, mais dans un lien vraiment odieux, qui fait mal à toutes ces personnes qui se sont battus pour délivrer le pays de la misère, de la guerre et de l’extermination des Hommes. Évidemment, une telle provocation montre le regard noircit de l’auteur, mais surtout le fond de sa pensée. On ne cite pas un homme d’état nazi sans prendre considération des conséquences que cela peut entrainer. Si la citation ne contient pas de propos divaguant une haine certaine, elle porte tout autant la définition de la prise du pouvoir par les fascistes. «Celui qui peut régner sur la rue régnera un jour sur l’Etat, car toute forme de pouvoir politique et de dictature a ses racines dans la rue », est très explicite des méthodes de propagande mais aussi de la lutte contre l’antifascisme, qui est une lutte violente.
Cet encadrement de citation comme on pourrait dire, donne un léger ton au texte, un texte qui est parsemé du regard perdu des identitaires. Mais cet encadrement montre aussi une vision, très particulière de la France comme la voie les pétainistes et les néo-nazis.
La théorie de la victimisation
Mussolini a pris le pouvoir en Italie après la marche sur Rome en 1922. En France les ligues fascistes tentent un coup d’éclat le 6 février 1934, après la révélation de l’affaire Stavisky portant sur une fraude fiscale. Cette affaire a déclenché une grande polémique sur le degré de complicité des parlementaires. Nous connaissons aujourd’hui, la tentative du coup d’état qui a été organisée par les ligues fascistes françaises. Les Croix-de-feu, la Solidarité française, L’Union nationale des combattants prennent place pour un combat de rue. « L’état se devait, selon cette scène répugnante, tirer dans le tas (comme lors du 6 février 1934) en prenant bien soin de ne pas louper les jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac et de l’œuvre Française [OE – NDLR] d’Yvan Benedetti ». Pendant ce temps-là, il n’est toujours pas dit que ce sont les ultranationalistes qui sont responsables de leur sort. Les incitations à la haine sur le site de Gabriac n’en démordent pas comme le second point de sa charte « Est naturel Français celui qui est issu de souche européenne, d’une tradition spirituelle et d’une culture intellectuelle commune. ». Sur le plan des actions politiques, on se rend compte que ces troupes n’hésitent pas à casser nombre de vitrine au nom d’une ségrégation dure. Quant à l’OE, il n’est pas étonnant qu’elle soit dissoute. Mais s’il s’agit de dissolution le gouvernement défend la République Française, il n’y a pas de massacre ou de tuerie comme le fait penser l’auteur. L’hyperbole est faite pour buzzer l’ED, qui aime faire des allusions à la tentative de coup d’état. En allant plus loin, n’est-ce pas une forme d’hypocrisie de la part de ceux qui militent pour une minorité sans prendre conscience de la chance de l’expression qu’il possède.
Mais aussi loin de se rendre compte, qu’ils font partit de ce que les Américains subissent en ce moment, le terrorisme de l’intérieur. Ces derniers temps, aux Etats-Unis, s’est développé un terrorisme sur fond de propagande néo-nazi. L’exemple du militaire (d’idéologie néonazi) qui voulait massacrer des musulmans, en est une démonstration un peu plus importante. Pourtant sur des sujets si importants, l’extrême droite la plus radicale fait mine bas, alors qu’elle s’est très bien que c’est l’expression de son idéologie qui a conduit à son arrestation. Les croyants de la mosquée des Minguettes à Vénissieux. Avant ce dernier n’a pas hésité à dégrader volontairement la porte de la mosquée de Libourne à coup de cocktail Molotov. Alexandre Gabriac dira aux journalistes : « La dissolution de tous les mouvements nationalistes pousse les gens à des actions isolées, irréfléchies ». Mais ce sont ces personnes qui n’hésitent pas à insulter avec intolérance et à pousser les personnes à leurs actes, ils ont aussi une forte responsabilité qui n’assume pas car, ils n’ont pas le courage de dire que les théories islamophobes et xénophobes entrainent des tentatives de carnage. Le monde virtuel a toujours eu un lien entre le monde physique. Ce n’est pas un problème du gouvernement mais un problème de ces mouvances qui incitent à la haine.
Mais aussi loin de voir que le débat entre les mouvements humanistes et les mouvements fascistes, ils n’hésitent pas à remettre en cause, le caractère haineux de leurs discours : « l’objectif premier de cette glorification et de la diffusion d’une image improprement lisse était le contraste entre la haine (prononcer hèèèèèèène) prétendue cultivée par les nationalistes authentiques adeptes d’une violence incommensurable […] l’humanité exacerbé de cette tribu d’antifa moderne. », ce que l’on retrouvera un peu plus loin dans le discours opposant l’amour à la haine.
Mais aussi quand il s’agit de faire un constat, il n’hésite à se poser comme les défenseurs de ceux qui subissent les crises du capitalisme alors que, comme le texte défend sévèrement le fascisme. Mussolini était un capitaliste chevronné. Lutter contre un système que l’on défend en faisant du populisme, c’est ni plus ni moins que tourner en rond : « ‘‘Les défaillances’’ économiques, la paupérisation des français, la détresse d’une large fraction de nos vieux, la soumission de notre pays au sionisme internationale, la délinquance morbide qui tue nos enfants, tout cela n’intéresse pas l’antifa qui ne vit que pour cogner sur celui que le média a désigné comme le méchant à abattre : le nationaliste !».
Quand il commence à « parler de paupérisation des français », il est évident que la solution de l’ultralibéralisme qui tend à supprimer la structure sociale de l’état au nom des impôts est la raison de la pauvreté croissante des citoyens des couches populaires. Pendant ce temps-là, il n’hésite pas à protéger la « sainte-propriété » passant par les propriétés des outils de production, des sociétés, bref de la société. Ce fait-là consiste à admettre qu’au nom de la propriété, il prive d’une part la possibilité des citoyens de jouir d’un intérêt important de leur usine, de leur entreprise et autre. La protection des actionnaires est tout à fait honteuse, puisqu’à ce titre ce sont eux qui touchent les dividendes d’une année sur l’autre. Il a été démontré qu’en Italie et Allemagne quand les régimes nationalistes ont pris le pouvoir deux phénomènes se sont créent, d’une part l’augmentation des dividendes a cruellement augmenté et d’autre part une baisse significative a été orchestré par les travailleurs. Autrement dit le coût du capital a augmenté et le coup du travail a baissé, c’est exactement ce que souhaite en ce moment Pierre Gattaz, président du Medef. De plus tous cela n’est pas anodin puisque lors de la prise du pouvoir par Mussolini, l’ensemble des syndicats patronaux se sont ralliés à sa cause. Il ne faut pas inverser ceux qui rendent les couches populaires c’est-à-dire les mouvances patronales et ceux qui se battent pour le droit des couches populaires à pouvoir exister dignement, qui n’est véritablement pas le cas de l’extrême droite.
Ensuite la détresse de nos vieux est provoquée par la crise systémique à la quelle nous sommes soumis depuis que le capitalisme est entré en vigueur. De plus il n’est pas anodin que les retraites votées par la SFIO en 1910 et la Sécurité Sociale en 1946 par la SFIC ont favorisé la jouissance de nos ainés à pouvoir se soigner et à pouvoir profiter de leur vie après une dure vie de labeur. Il est important à souligner que la retraite par partition est vivement critiquée par les mouvances patronales, car elle apporte un manque à gagner pour certaines entreprises. Mais aussi que la destruction progressive de cette économie solidaire a toujours la gangrène de l’extrême droite. N’oublions pas de pointer du doigt ceux qui ont toujours rêvé de voir l’Etat Régalien tel que le présente le pouvoir par Adolf Thiers et du Générale Mac-Mahon au début de la IIIème République. Ensuite lorsque les personnes âgées vieillissent et quelles ont besoin de personnes pour les aider, pour pouvoir leur garder leur autonomie, le fasciste lui pense à la violence qu’il va pouvoir débiter sur le net pour créer un schéma d’angoisse généralisée pour les plus naïfs. Evidemment ils ne sont pas là quand il s’agit de faire prendre conscience que c’est l’entraide avec les ainés qui permet à notre société de mieux comprendre que tous ne pourront aller en maison de retraite. De plus, les personnes âgées sont une vrai mémoire histoire, ils pourront raconter les faits historiques dont notamment la seconde guerre mondiale et le servage de ceux qui se bâtèrent pour la France, mais surtout pour la liberté. La personne âgée ne doit pas être un objet de propagande pour les idées plates que défend François-Xavier Rochette.
Quant à la question de la délinquance, il me semble qu’elle reste liée à la paupérisation des couches populaire. Tant que les plans pour une égalité entre les différentes classes n’auront été mis en place alors la délinquance durera. Il est important de souligner que l’être humain a besoin de manger, de boire et d’avoir un toit. Dans une misère profonde, l’éthique est mise de côté. La ghettoïsation de la pauvreté, l’insulte des couches populaires par l’extrême droite est le signe premier de l’absence de discours. Ce sont ceux qui défendent un système dure qu’il est représenté aujourd’hui qui sont les responsables des assassinats qui ont lieu dans les quartiers. La responsabilité doit être assumée.
L’antifascisme parle et possède d’avantage d’argumentation que la peste brune. En effet, elle a oublié que tous les sujets sont liés.
Comment peut-on ridiculiser l’antifascisme ?
La mise en scène de l’affaire Méric lors d’une rixe entre fasciste et antifasciste le 05 août 2013 à Paris, n’en fait pas moins l’art de ces personnes de reprocher tout et n’importe quoi dans le but de se dédouaner et de se poser comme l’eternel victime du système. Mais pire, ils n’hésitent pas à souiller l’image de Clément, qui n’est plus là pour défendre les propos qui lui sont envoyés : « Depuis le trépas du jeune petit bourgeois (d’origine aristocratique) ethnomasochiste, le gros média piloté par l’engeance a orchestré une mise en scène fantastique (comme à son habitude) présentant les antifas comme des gentilles petites personnes pacifiques qui veulent dire « na ! » aux effrayants fascistes qui circulent les rues d’Exagonie ». Le fait que l’opposition à une idéologie ayant réalisé une vraie catastrophe autant sur le plan financier pour le monde ouvrier que démocratiquement pour l’ensemble des personnes. De plus nous en reviendront plus tard, le discours antifasciste est associé tout le long à la destruction d’une ethnie imaginaire, qui n’a plus lieu d’être un monde mondialisé et internationalisé. Ensuite, face à la mouvance de gauche, qui dans son traditionnel discours de la lutte contre la bourgeoisie (que ce soit pour mes amis anarchistes ou mes camarades communistes), il n’est pas étonnant que l’extrême droite tentent de démontrer sans fondement que les antifascistes vivent dans un cadre bourgeois : « Il faut dire que la mouvance gauchiste antifa, aux membres crâneurs s’habillant de vêtements de marque hors de prix ». Mais il y a une chose qui est important c’est que l’attitude bourgeois ne se trouve pas uniquement sur le symbole de l’argent, elle est aussi dans la tête.
Sur le plan des effectifs, il est important de voir que tout est mis en avant pour faire admettre que les militants forment un petit groupe. En prenant compte d’une citation au pifff sur internet d’Olivier « Nous on est entre 50 à 100 ». Mais il oublie de signaler que ce n’est pas le nombre qui compte réellement au sein du collectif, c’est la capacité du collectif à pouvoir mobiliser. Lors des différentes manifestations en hommage à Clément Méric ou contre le fascisme ces derniers elles ont rassemblés plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers dans le cas de Paris. La propagande des chiffres dans le but de rassurer les lecteurs du journal n’est pourtant inutile quand ceci voit la véritable arme que possède l’antifascisme.
L’antifascisme serait-il … une mouvance fasciste ?
Dans un climat de tension et haine entre les différences humaines, il est important de voir que le repli identitaire considère largement la question de l’antifascisme comme une insulte « à la protection de la France » mais aussi à une couleur de peau « blanche ». Cet amalgame qui tend à confondre une couleur de peau à un pays, tend à assurer qu’en surface il y a un pays unique pour chaque couleur de peau. Ainsi, les nationalistes nous affirme haut et dure que le fait de vouloir une société multiculturelle c’est détruire un pays puis en allant plus loin. C’est également un de leur slogan dans les campagnes pour un apartheid de couleur « le multiculturalisme détruit ta richesse ! ». Alors que sur le fond, il est important de souligner que la richesse culturelle est un peu l’ennemi de ces personnes. Plus la France sera pauvre, moins elle n’aura de culture, plus belle elle saura d’après eux. Cette tendance comme il dirait « masochiste », conduit inévitablement à haïr les êtres humains qui sont différent dans un intérêt qui n’est plus national ni même populaire, mais bel et bien égoïste.
Quand on parle de fascisme évidemment on parle de toute l’idéologie qu’il y a autours. Le nationalisme moderne adore se poser comme victime de racisme anti blanc. Mais il y a oublié qu’il n’y a pas de différence dans le racisme. S’arrêter uniquement au racisme anti blanc, c’est par extension faire du racisme. Et c’est pour cela que le fait de porter la faute à des personnes luttant contre les ségrégations, c’est être hypocrite et menteur : « L’organe propagandiste pour bobos leur rend bien en excipant comme il le fait des services au système antifrançais, cosmopolite et antifrançais. Les meutes antifa sont très méchantes avec les défenseurs des Français mais adorablement câlines avec les maîtres de notre société décadente » . Mais aussi la pauvreté de l’argumentation s’arrête par des vocabulaires péjoratifs de la part de ceux qui rêvent d’une dictature d’une minorité très faible. Les meutes sont en réalité d’avantage cultivé puisqu’elles n’ont pas peur de ses frères. Et ne s’arrête pas à des barrières mentales, invisibles que sont les frontières.
Bien sure quand on creuse leur question on sent toute suite des équations dangereuses : « Les margouillis antifa et antifrançais est bien sûr une béquille systémique. ». L’ignorance aveugle les naïfs, mais les fait admettre des stupidités. Car il n’y a pas de système antifasciste, l’antifasciste est une option qui vient lustrer le respect entre les peuples, les ethnies et tout cela dans la fonction du bien vivre ensemble. Les fascistes qui rêvent de railler de la carte la majorité des habitants d’un pays au nom des idées bien-pensante sont clairement dans une lignée dépassée. Evidemment, la France n’a jamais été comme ces vieux réactionnaires qui rêvent de mettre en place l’hypocrisie et la stupidité sur le trône. Ils ne représentent personne encore moins celle de la France qui subit cette vague voulant remettre ces idées qui ont conduit la France au bord du gouffre depuis le début de la révolution Française 1789.
Le rejet de la mouvance ouvrière (révolutionnaire et réformatrice) et syndicale
L’approche de la mouvance ouvrière se résume par un simple blocage comme le mouvement syndical de manière générale. Quand nous connaissons la culture ouvrière présente en France tout comme en Europe et dans le monde, on peut se poser la question de s’il prenne en question dans leur France un système anti-ouvrier pro-patronal.
La culture de l’usine n’est évidemment pas de leur ressort : « Comme si les antifas qui fantasment sur la barbe pauvre de Guevara et de Lénine ». La théorie de Lénine a été fait pour rompre avec le pouvoir du Tsar Nicolas II pour donner d’avantage de pouvoir aux prolétaires, aux travailleurs afin d’en finir avec l’absolutisme de la famille Romanov. De fait lorsque nous lisons par exemple un livre de Rosa Luxembourg sur la question de la révolution russe, on se rend compte qu’il soutient des journées de travail dépassant les 13h00 payé à quelques coups de pied dans le derrière. Derrière la simple barbe, il n’y a peut être pas une vision qui a été appliqué à la lettre, le livre « l’état et la révolution » de Lénine en témoigne de ce décalage entre la théorie et la pratique. Mais les avancées sociales ont été très intenses entre 1896 et 1917. Aussi, il important de souligner que malgré tout. Pendant et après la grande guerre, Lénine s’est toujours opposé au massacre entre les peuples ce qui n’est pas le cas de Xavier, qui pour lui, un être humain c’est comme du bétail, il s’achète, il se vend, il se tue au nom d’un pays, mais surtout au nom sous le capitalisme financier qui protège durement. Ensuite sur la position du Ché Guevara, la vision d’un anti-impérialisme remettant en cause l’ordre américain se confronte à la solution de la dictature de Batista. Cuba n’est plus aux mains de l’impérialisme américain. La vie est différente mais elle est débarrassée de toute cette nuisance qui exploitait le peuple. Cuba n’est plus une colonie Américaine.
De plus nous avons cité dans une citation, plus haut, différents passages en référence à la mouvance de gauche, tel que les congés payés, les retraites par partition et la sécurité sociale.
Ensuite sur le plan du syndicalisme pur : « intransigeant sur la récupération politique mais la plus part encartés au Front de gauche ou dans des syndicats »,
Nous pourrons également citer une défiguration totale de l’antifascisme, partant de certaines forme de cliché : « Les diverses organisations antifascistes s’inspiraient ouvertement de Marx et d’autres idéologues juifs dans leurs constructions idéologiques. Et roulaient carrément pour le communisme international dont les dirigeants faisaient très souvent partie de la communauté qui n’existe pas. L’antifascisme servait initialement la cause communiste pilotée par les ennemis ataviques des nations et du christianisme ».
L’antisémitisme
Il est important de souligner qu’entre les lignes il y a une vision carrément antisémite, le juif et le sioniste est mis sur un pied d’égalité ce qui est dangereux dans les conflits religieux et internationaux. Faire l’amalgame c’est soutenir la théorie que le sionisme est équivalent au judaïsme. C’est confondre le noir et le blanc. Les deux n’étant pas comparable, il y a ceux qui défendent le droit aux citoyens d’avoir de la culture afin de pouvoir faire la distinction et il y a les autres qui tombent dans le panneau. La bêtise les fait tomber dans le jeu du sionisme. Ainsi ce n’est pas pour rien que nombre d’entre eux n’hésitent pas à créer des partenariats avec le groupuscule de la L.D.J.
« L’entreprise familial ne constituait plus une menace ‘‘fasciste’’ (Jospin avec malice l’affirma sur un plateau de télévision. Rétrospectivement mais pour les intérêts de quels acteurs aujourd’hui ???), qu’elle était très homosexualiste, pilotée par un disque dur maçonnique, très proche de la synagogue du neuvième arrondissement de Paris et des responsables sionistes internationaux ». Que ce soit dans le folklore ou dans le fond de l’idéologie, tout est bon pour accuser l’autre, mais surtout de revenir au fin fond de ce pamphlet qui illustre le véritable regard de cette société.
Évidemment, l’antifascisme n’est pas ce que raconte ce pamphlet.
Pour terminer, car tout début à une fin, nous devons remettre sur base les racines de l’antifascisme. Mais aussi il faut comprendre que la stigmatisation de l’antifascisme par les gourous et les néo-fascistes représentent actuellement le climat qu’ils ont instauré en France plusieurs décennies. Ces derniers face à l’augmentation d’une extrême droite forte remuée par les fortes tensions sociales et économique n’ont pas hésité à mettre en avant un manifeste à l’échelle européenne pour rappeler les valeurs humaines mais aussi les fondamentaux de la lutte. Chaque jour qui passe, nous sommes de plus en plus forts à ces personnes qui n’ont aucune ambition de progrès mais aussi nous nous rapprochons les un les autres pour nous unir et dépasser nos divergences politiques. Le mouvement internationaliste commencé à l’aube de la guerre franco-prussienne continue d’animer nos cœurs, nous ne sommes plus le bétail qui suit les idées d’une nation ou d’une patrie. L’éveille des citoyens quand il comprenne que ce qui les lie n’est autre que l’Humanité. Au fond nous sommes tous égaux, nos différences sont censées nous rendre plus fort pour affronter ensemble la vie. Dans le cas où la vie est repris du départ, nous avons besoin non pas d’une nation forte, d’une patrie forte mais d’une Humanité forte et soudée. Tant que l’Humanité se divisera entre elle pour le compte de quelques capitalistes alors nous serons esclaves d’une part de la finance mais aussi de ceux qui dictent les règles et les mœurs d’un pays. L’antifascisme puise sa force dans ceux qui se sont battus pour la liberté pour faire front contre ceux qui voulaient exterminer nombre de nos concitoyens au nom de l’apologie de l’égoïsme.
Nous reprenons un peu plus la rue pour mettre en prévention nos confrères de la menace qui guète l’Europe et les pays en voie de développement. Mais il est sur que si l’antifascisme est une des luttes les plus intenses de ces dernières face à l’augmentation du FN et de sa dédiabolisation, elle est une lutte qui s’inspire énormément des mesures prises pendant le mouvement communard en France en 1871 et notamment à Paris.
Aussi le mouvement antifasciste est un mouvement intellectualiste qui touche toute les couches sociales. Il n’y a pas ni stigmatisation entre nous ni différences. Le futur nous l’écrivons tous les jours, quand les personnes souhaitent revenir à l’époque des Louis d’Or et des écus.
Pour finir cet article, tant qu’il n’y a pas de respect de la part de certaines personnes souhaitant instaurer par la violence une forme d’apartheid, nous serons toujours là pour incarner la voie de la tolérance et du respect entre les peuples.
[1] Homme d’Etat français ayant livré la France au IIIème Reich après l’Entrevue de Montoire. Il est responsable de la destruction de la République Française au profit d’une nouvelle identité : l’Etat Français, ce qui aboutie à la collaboration. Il est reconnu coupable de haute trahison et sera condamné à la peine capital après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
[2] Ministre du Reich à l’éducation du peuple et à la propagande, il est responsable de l’extermination de malades mentaux et de juifs suite à des décisions personnels. Il est condamné à la peine de mort par pendaison, mais se suicida peu avant.
[3] Ouest France, « L’inquiétude des musulmans lyonnais »,13 août 2013
[4] On note toutefois que cet extrait aurait pu également être mis pour parler à propos de la théorie de la victimisation de l’extrême droite.
[5] Le Front de Gauche est la plus grande Organisation de l’opposition de Gauche, elle est une fédération de partis politiques et d’association politiques.