Le communisme n’est pas mort : il est en train de renaître.

« Si les démocrates exigent la régulation de la dette publique, les ouvriers doivent exiger la banqueroute de l’État. »

(K.Marx, 1ére Adresse du Comité de la ligue des communistes, 1 850)

Une vague d’ampleur rouge s’implante dans le monde depuis le début de la crise. Alors que la fin de l’Union Soviétique (le 31 décembre 1991), sonnait pour de nombreux politologues la fin d’une période de tensions dans le monde. Elle en a créé une autre qui se traduit par une autodestruction même de ce système. Avant il y avait la lutte entre le communisme et le capitalisme. Aujourd’hui on assiste à la lutte contre le capitalisme, par le capitalisme et au sein du capitalisme des uns contre les autres.

Beaucoup pensaient que le communisme était mort, qu’il ne ressusciterait jamais de ses cendres, des erreurs du passé. Ces personnes se sont trompées. En effet, Karl Marx avait prévu un ensemble de crises que nous vivons au quotidien. Ce sont les prévisions même de l’économiste, qui ont permis à de nombreux citoyens de voir une nouvelle lumière dans le communisme et les idées qui en découlent.

Mais il est vrai que le Communisme dans le monde, est certainement très contrasté quand on voit tout d’abord les trois pays : Chine, Corée du Nord, Cuba. Certains nous diront que le communisme n’a rien de démocratique, mais le capitalisme s’inscrit encore moins dans l’idée démocratique. Puisque le capitalisme admet de plus en plus que les financiers et les banquiers, soient finalement les vrais représentants de l’État et que le peuple n’est en définitive que l’esclave des institutions à but uniquement lucratif gérées par ces derniers.

Les différents programmes communistes mis en place ces dernières années, nous montrent une vision que les anciennes générations ont pu apercevoir au début du siècle dernier. Certains auteurs sont souvent de nos jours cités à tort comme Lénine ou Rosa Luxembourg.

Cependant, lorsqu’il s’agit de mettre en place une analyse la mise en place concrète du communisme, certains y voit des profiteurs et des individualistes instrumentalisant de l’idéologie de Marx. Ce qui est naturellement faux.

Si le communisme aujourd’hui subit une évolution vers une voie moderne, porteuse d’avenir, ce ce chemin a besoin de s’ouvrir de plus en plus pour montrer la réalité du communisme même, dans le but de réussir à fédérer les différentes divisions issues de l’Histoire même du communisme.

Le communisme moderne n’est plus celui des caricatures du néolibéralisme font, c’est un communisme avec une vraie vision humaniste qui se met mise en avant, permettant de faire face à la crise du capitalisme. Le communisme aujourd’hui est certainement une vision d’avenir, mais ce que Marx appelait “les bourgeois” sont aujourd’hui les technocrates financiers, les industriels, les syndicats patronaux, c’est-à-dire la “classe dominante”. La dialectique a changé au cours de l’Histoire mais la sémantique est restée inchangée, la lutte des classes est toujours omniprésente. Nonobstant le contexte que nous connaissons, il s’agit c’est de la bourgeoisie moderne qui mène la danse dans cette lutte, et cela les néolibéraux le savent très bien.

Le système communiste a été également fortement critiqué par les libéraux qui y voyaient une perte considérable de leurs droits, mais ces droits étaient jusque-là une possibilité pour ces derniers de pouvoir dominer les plus pauvres à travers la propriété et le capital.

De plus, nous regardons la perspective des pays qui ont choisi une politique proche du communisme tout en étant en rupture avec le capitalisme comme en Amérique Latine, nous constatons : 1/ le progrès des civilisations, 2/ la diminution de l’écart des inégalités de richesse diminue de plus en plus au fur et à mesure que le temps progresse. La rupture au avec le système capitaliste se fait de manière progressive tout en rejetant la vision sociale-démocrate qui consiste simplement en rendre capitalisme humain à donner une apparence humaine au capitalisme (une ironie quand on connaît le capitalisme). C’est ce que Bernstein a mis en avant dans ses livres, il en va de même pour ainsi que Kautsky.

Le socialisme tel que nous le pensons aujourd’hui n’est pas ce que nous pouvons percevoir dans la Deuxième Internationale qui n’est autre qu’une Internationale regroupant les capitalistes modérés, dont l’objectif est de favoriser l’installation du capitalisme en tant que système mais en l’intégrant dans certaines bornes pour éviter sa dérivation dérive. Certaines personnes également se retrouvent à la tête de ces institutions, alors qu’ils ont collaboré de manière ouverte avec les personnes issues de la doctrine néolibérale et post-keynésianisme ; on peut retrouver parmi ces personnes, Georges Papandréou. L’austérité c’est l’enrichissement des bourgeois, c’est-à-dire l’appauvrissement des classes les plus démunies. Admettre cette idée c’est autrement dire autrement que ce socialisme est identique au capitalisme. On peut dire clairement que c’est un capitalisme social. En aucun cas, ces idées figurent dans le socialisme tel que nous le connaissons.

C’est ce que l’on appelle la doctrine “sociaux-traitres”. Les personnes qui croient en cette idée, ce sont des personnes qui ne croient pas dans le socialisme, et le communisme. Pour eux, l’approche des “socialiste réformés ont pour conviction que la force du capitalisme peut soumettre un peuple au nom de l’argent” dans la force du capital à soumettre un peuple au nom de l’argent.

On dit souvent que le communisme est une vision qui assassine, mais quand le communisme arrive dans un pays, il voit souvent un état où les travailleurs sont en situation d’esclavage, où les suicides sont énormes très nombreux, où les morts dans les rues sont abondantes, etc. Ce n’est pas le communisme qui assassine mais le capitalisme, c’est celui-ci n’hésite pas à mettre en avant un business autour de la mort rapportant des sommes folles aux entreprises.

La gauche est divisée. Le peuple est dupé par ces personnes qui se disent être de gauche mais finalement sont les suppôts du capitalisme et des personnes défendant les théories libérales et liberticides. Si elle est divisée, cette division tend à montrer une fois de plus qu’il est nécessaire de mettre une séparation claire et rigide entre les deux.

Le communisme nous l’avons dit c’est également une arme pour défendre les citoyens face à la machine infernale que nous regardons se mettre en marche. Elle n’a simplement pour but de supprimer la loi sur l’abolition de l’esclavage de Victor Schœlcher [1]Le lecteur notera qu’il s’agira de la Seconde abolition de l’esclavage. En effet, cette dernière avait été abolie pendant la Révolution Française et réinstauré par Bonaparte.. La seule différence c’est que le but des nouveaux principes de l’esclavage concerne le capital. Si les nouvelles lois ne comportent pas les mots en question, le contenu en est équivalent.

Il est évident que la crise que nous traversons aujourd’hui n’est ni plus ni moins qu’une vaste mascarade. Il s’agit d’un chantage, dont les sommes récoltées vont dans les caisses des spéculateurs financiers, des banquiers, des politiciens, car ce sont eux qui récoltent le fruit de nos frayeurs dans leur portefeuille. Si nous nous accordons de manière longue sur ces trois métiers, c’est à cause de leur responsabilité dans la crise financière.

Les théories libérales ne sont aujourd’hui que les théories admettant que pour que le libéralisme existe, il est nécessaire d’installer “une classe forte” (au travers de la classe dominante), car le peuple c’est l’ignorance et la pauvreté.

La vision de “la voyoucratie” [2]il semble nécessaire de prendre cela comme le symbole de la “classe dominante” qui agit en délinquant en col blanc.  est très similaire à celle que pouvait se faire Karl Marx dans son temps sur “la bourgeoisie” et son système pyramidal concernant le capitalisme. Pendant trop de temps cette vaste classe a tenté de prendre le monopole de toutes les instances et de ce fait installant “les voyoucrates” – à chaque poste important, à chaque carrefour important de ce système – dont les intérêts sont “la voyoucratie”, c’est pour cela que la première conséquence que j’ai tiré de Karl Marx est la suivante : le communisme est une idée de plus en plus réfléchie.

Dans la situation de Chypre, nous remarquons clairement que le but de l’Eurogroupe, ainsi que celui des intérêts financiers, est d’éviter la banqueroute. Or comme nous le savons et nous l’avons expliqué les personnes intégrant l’Eurogroupe sont des “voyoucrates”. L’objectif de ces personnes est de maintenir la situation actuelle afin d’engraisser de manière extraordinaire le dispositif bancaire de Chypre.

Dans l’état actuel, ces personnes pensent que l’esclavage financier est la meilleure des vertus pour les banques et le système financier. La Troïka admet également que le but d’un état est de s’endetter et de tout mettre en place pour rembourser cet emprunt forcé. Cette dictature financière imposée par ces hommes n’a pas pour but primaire de satisfaire l’ensemble du peuple mais veut créer une nouvelle classe de technocrate dont les pouvoirs sont maintenus uniquement par le biais du mécanisme qu’ils contrôlent.

Ensuite, le sujet de la banqueroute est une mascarade puisque si celle-ci a lieu ces personnes s’engraissent autant, mais en puisant dans leur propre classe sociale.

Il n’y a pas de vision plus abominable pour le capitalisme et ses pions que d’admettre que le prolétariat puisse se réveiller et demander ses droits qu’ils afin de les confisquer au nom de l’intérêt de sa classe. Le gouvernement chypriote et la Troïka tentent d’imposer une taxation spéciale sur les dépôts, pour renflouer le capitalisme. Autrement dit, le capitalisme continue de voler par un autre biais car ils n’arrivent plus à voler correctement par la pression de la dette publique et dette privée. Il essaye de trouver d’autre moyen, et son moyen c’est de s’en prendre au peuple qui travaille dur pour engraisser le capital. C’est une forme de racket organisé par les personnes qui contrôlent le capitalisme. Ce racket est lié à la spéculation, mais il est légal.

Il faut admettre l’ironie que le capital sans l’apport exclusif du prolétaire n’est rien d’autre qu’un système de débutant et d’assisté. Marx l’avait prédit, mais les personnes étant dans l’illusion pensaient que grâce au capitalisme cela allait changer en mieux, mais ce n’est pas en mieux que cela a changé mais en pire. Le mirage a été si grand que bon nombre de personnes y ont cru, mais il ne reste qu’artificiel, car le capitalisme sans crise n’existe pas.

Nous devons comprendre que le capitalisme a une odeur malsaine en installant de façon massive des mensonges nauséabonds. Le capitalisme a besoin d’une patrie pour s’installer, ce que n’ont pas besoin les prolétaires, car le communisme est internationaliste. Pourtant loin de toute cette propagande nauséabonde… Il y a une alternative claire pour mettre fin à tous ce massacre, et cette exploitation inégale de l’Homme.

References

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1 Le lecteur notera qu’il s’agira de la Seconde abolition de l’esclavage. En effet, cette dernière avait été abolie pendant la Révolution Française et réinstauré par Bonaparte.
2 il semble nécessaire de prendre cela comme le symbole de la “classe dominante” qui agit en délinquant en col blanc.
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