Le prolétariat dans le monde moderne
Le prolétariat désigne dans la dialectique marxiste (et anarchiste) la classe laborieuse qui vit uniquement de son travail, c’est-à-dire un échange de son temps libre afin d’être au service des propriétaires de l’entreprise. Ce transfert de temps que les capitalistes signifient par « l’oisiveté » lorsque ces derniers ne sont pas au service des différentes entreprises suggère une seule chose : les entreprises et les sociétés diverses ont besoin de la « main d’œuvre » afin de créer de la richesse.
Toutefois, les conditions ont changé depuis une quarantaine d’années. Le prolétaire d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui et ne sera pas le même de demain. La technologie permet une augmentation de la qualité de production. Cependant, les différentes réformes structurelles du marché du travail visant à l’assouplir tendent à dégrader les conditions de travail créant ainsi un paradoxe de fond. Structurellement, les conditions s’améliorent en lien avec la technologie, conjoncturellement, elles se dégradent à cause des réformes. Selon les secteurs d’activités, le prolétaire n’a pas du tout la même tâche.
L’ouvrier moderne est réparti en deux secteurs : le secondaire (l’industrie) et le tertiaire (les services). En effet, l’activité économique s’est transformée de manière progressive pour mettre en avant le tertiaire comme une des bases de l’économie moderne. Pour autant, si les employés du tertiaire ne sont pas des ouvriers, il ne s’agit que de l’évolution logique des ouvriers dans le temps. L’étiquette a changé, mais il en est resté un problème qui s’est aggravé au fil du temps. Les employés de base dans le tertiaire sont les enfants d’ouvrier de près comme de loin.
Le prolétariat comme nous l’avons souligné s’est aussi transformé dans le secteur de l’industriel en deux catégories : les ouvriers qualifiés et les ouvriers non-qualifiés. Ces dernières sont pourtant semblables. Toutefois, lorsqu’il s’agit de différencier les catégories sociales, les politiciens usent de leur droit pour les diviser sur la base du salaire. Les ouvriers qualifiés se sont alors retrouvés dans une autre couche sociale créée par les politiciens libéraux : la classe moyenne dont on la nomme la petite-bourgeoisie.
Pour autant, nombreux de politiciens élus qui pensent que les ouvriers sont uniquement dans le secteur industriel ce qui est une erreur fondamentale. Mais surtout, ils utilisent les ouvriers uniquement pour satisfaire leurs egos, et diviser les mouvements ouvriers et salariés qui sont à la base de la richesse de ces classes sociales au plus haut niveau. Malgré tous les éléments, nous évoquons la condition même du prolétariat, on se rend compte qu’elle la classe qui est à la base de l’échiquier social. Elle n’est qu’un pion. Enfin, sans elle, il n’y aurait rien, car tous sont faits par la classe prolétaire.